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Amiens fête sa 500ème greffe rénale

La 500è transplantation rénale a été réalisée au Centre Hospitalier Régional et Universitaire d'Amiens en août 2002. La première transplantation rénale a été effectuée le 5 avril 1989, dans des conditions difficiles mais enthousiasmantes.

La 500è transplantation rénale a été réalisée au Centre Hospitalier Régional et Universitaire d’Amiens en août 2002.
La première transplantation rénale a été effectuée le 5 avril 1989, dans des conditions difficiles mais enthousiasmantes. Depuis, l’activité n’a cessé ensuite de progresser pour atteindre le nombre record de 54 greffes en l’an 2000, plaçant notre Centre d’Amiens au 11è/46 rang français.

Réunir les 500 patients greffés et les partenaires de soins
Dans quelques mois, cet événement important dans la vie médicale d’une région sera l’occasion d’une manifestation collective qui souhaite réunir à Amiens tous les patients greffés dans notre Centre, mais aussi toutes les Equipes qui ont collaboré à ce résultat.

L’importance de l’activité de transplantation reflète la motivation d’une équipe néphrologique, anesthésique et urologique, mais aussi la mobilisation des très nombreux acteurs médicaux, para médicaux et administratifs du CHU. Elle témoigne également de la confiance et de l’efficacité de la collaboration instaurée avec les Centres qui gèrent l’insuffisance rénale en Picardie.

« Par ce pôle de compétence, le CHU d’Amiens conforte son rôle d’établissement de référence dont l’attractivité dépasse les limites régionales. » déclare le Pr Jacques Petit

La transplantation rénale est une activité exigeante par les contraintes humaines, techniques et logistiques qu’elle impose. Mais ses résultats et la satisfaction des patients compensent ses nécessités.

Les nombreux patients inscrits sur les longues listes d’attente justifient le maintien, voire le développement de l’offre de soins. L’avenir de la transplantation rénale en Picardie dépend étroitement de l’activité de prélèvement d’organes réalisée dans des conditions humaines et techniques souvent difficiles.

Quelques espoirs sont placés dans :
– la mise en fonction d’une « Equipe mobile de prélèvement » pour aider les centres régionaux habilités, à prendre en charge les sujets en état de mort encéphalique, intransportables vers le CHU ;
– le développement des transplantations à partir de donneurs vivants, dans de strictes conditions légales et éthiques.

Le Pr Petit et toute l’Equipe de Transplantation souhaitent que : «le don d’organe soit favorisé par une prise de conscience individuelle de notre appartenance à une collectivité où les devoirs des humains seraient autant valorisés que les droits des malades».

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