Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancérologie : à Dijon, un parcours de soins complet en ambulatoire

L'Unité médicale ambulatoire de cancérologie (UMAC ) du CHU de Dijon centralise en un même lieu, du diagnostic au traitement, toutes les activités médicales de cancérologie. Pour une prise en charge globale de qualité, sécurisée et à dimension humaine.
L’Unité médicale ambulatoire de cancérologie (UMAC ) du CHU de Dijon centralise en un même lieu, du diagnostic au traitement, toutes les activités médicales de cancérologie. Pour une prise en charge globale de qualité, sécurisée et à dimension humaine.
Cette unité dédiée a ouvert ses portes début 2017 à l’initiative de la Fédération de cancérologie du CHU avec l’appui de sa Direction générale. "Son originalité réside dans la réunion en un même lieu de l’oncologie d’organes, de l’hématologie clinique et l’oncologie libérale. Elle a pour vocation de rayonner au sein de notre région", souligne le Dr Sophie Dalac-Rat, présidente de la Fédération de cancérologie et médecin-responsable de l’UMAC.
Une prise en charge globale et personnalisée
Cette nouvelle organisation permet d’améliorer le parcours de soin des patients. Auparavant, les traitements anti-cancéreux (chimiothérapies, thérapies ciblées, immunothérapies) étaient délivrés en fonction des spécialités dans les différents hôpitaux de jours de l’établissement.
Désormais, tout en étant toujours suivis par leur spécialiste, les patients bénéficient sur une même journée dans un lieu unique d’une prise en charge complète et personnalisée. Celle-ci inclut les traitements anti-cancéreux, avec un temps d’attente moins long, des avis spécialisés rapides pour la gestion des effets secondaires et un accès facilité aux soins de support (soutien psychologique, prise en charge nutritionnelle, gestion de la douleur, aide sociale, soins palliatifs). Elle comprend également un entretien avec un pharmacien pour aider à la gestion du traitement et améliorer la tolérance des anti-cancéreux dans le cadre du projet d’Éducation thérapeutique du patient
La mise en commun des expertises et des équipements de pointe
L’UMAC s’appuie sur la pluridisciplinarité, force du CHU, et bénéficie de la mise en commun de l’expertise et des nombreuses compétences hospitalières de ses médecins, infirmiers, chirurgiens, pharmaciens, radiologues, anatomopathologistes, biologistes…
L’unité profite en outre des équipements et plateformes techniques de pointe de l’établissement, permettant aux patients d’accéder aux innovations thérapeutiques: biologie moléculaire, radiologie diagnostique et interventionnelle, chirurgie et endoscopie interventionnelle.
Activité Physique Adaptée et socio-esthétique bientôt au programme
Pour conforter la performance de ce nouveau dispositif, un partenariat a par ailleurs été ouvert avec deux oncologues libéraux de l’Institut de Cancérologie de Bourgogne (ICB). "Depuis janvier 2017, l’Hôpital de jour d’Hématologie est intégré à l’UMAC. Ainsi, l’ensemble des traitements ambulatoires des pathologies cancéreuses est réalisé dans un même lieu. La réunion des moyens médicaux et paramédicaux sur un même site améliore la prise en charge médicale des patients porteurs de tumeurs solides ou d’hémopathies, tout en optimisant leur sécurité", se félicite le Dr Denis CAILLOT, chef du service d’Hématologie clinique.
L’ouverture de cette unité permettra du reste l’intégration de nouveaux projets tels que l’Activité Physique Adaptée (APA) et la socio-esthétique. Le Centre de Coordination en Cancérologie (3C) met à cet effet à disposition des patients deux oncopsychologues et une diététicienne. "Nous espérons, avec l’ouverture de l’UMAC, développer et rendre plus visible cette activité qui fait partie intégrante de la prise en charge du patient", confie le Dr Alice Gagnaire, sa responsable médicale. 

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”