Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

CHU de Nîmes : un dîner caritatif au profit de la recherche et de l’innovation

Avec cent participants au premier dîner de gala caritatif du CHU de Nîmes l’an dernier, cette deuxième édition a réussi le challenge de réunir 500 personnes pour une soirée de prestige dans un lieu magique : le domaine de l’écurie Hasta Luego : 90 000 € ont été collectés.
Avec cent participants au premier dîner de gala caritatif du CHU de Nîmes l’an dernier, cette deuxième édition a réussi le challenge de réunir 500 personnes pour une soirée de prestige dans un lieu magique : le domaine de l’écurie Hasta Luego : 90 000 € ont été collectés. 
500 personnes réunies pour une soirée de prestige 
Lorsqu’il y a un an, le 7 décembre 2015, le CHU de Nîmes organisait le premier dîner de gala hospitalier, Patrick Timsit, parrain de l’évènement, avait clôturé la soirée en faisant promettre à tous les participants de revenir l’année suivante, accompagnés de deux de leurs amis, constituant ainsi une chaîne humaine de solidarité, destinée à poursuivre un accompagnement actif du CHU de Nîmes dans sa démarche d’innovation. Force est de constater que son souhait a été exaucé, ce succès témoignant  de l’attachement des personnalités de la région, leaders économiques et institutionnels pour le centre hospitalier universitaire de Nîmes et de leur désir de soutenir le développement de la recherche et de l’innovation sur le territoire.
Financer des projets innovants au profit des patients
Disposant de finances saines avec un budget à l’équilibre pour la huitième année consécutive, le CHU de Nîmes a fait le choix, dès 2009, de s’ouvrir aux fonds privés et à la philanthropie avec un fonds de dotation qui lui permet de recevoir des dons et legs de particuliers, entreprises et fondations afin de financer des projets innovants au profit des patients du territoire. 
Acquérir un robot chirurgical de dernière génération 
Rester à la pointe et continuer à dispenser des soins de haute technicité ! Le CHU de Nîmes dispose aujourd’hui d’un robot chirurgical de première génération, acquis en 2009, mais compte tenu de l’augmentation d’activité et de l’évolution de l’offre permise par le constructeur, l’acquisition d’un deuxième système Da Vinci Xi double console permettra à l’établissement de continuer à dispenser des soins de haute technicité aux usagers du territoire de santé dans plusieurs disciplines.
Grâce à la révolution technologique que constitue la chirurgie robot assistée, le chirurgien voit ses capacités augmentées grâce à la machine et peut pratiquer une chirurgie plus précise et moins invasive que la chirurgie classique.Au-delà du gain en technicité, l’acquisition du robot double console offrira la possibilité d’opérer en binôme et permettra de renforcer la chirurgie robotisée dans plusieurs spécialités. 
Développer la formation à la chirurgie robotisée
En tant que centre hospitalier universitaire, le CHU de Nîmes a, au-delà de sa mission principale de soin, celle de formation des professionnels de santé de demain. Doté d’un nouveau robot chirurgical, il restera ainsi attractif pour les jeunes chirurgiens, en formant les praticiens et en dynamisant son rôle universitaire
En effet, le système de double console est équipé d’un module de simulation qui va permettre de former les jeunes praticiens sur le simulateur. Ils seront ainsi idéalement formés le jour où ils prendront la main, grâce à la double console, sur un vrai patient.
Une telle acquisition permettrait de mettre en perspective la création d’une école de chirurgie robotique grâce à l’expertise des médecins nîmois, aux connaissances pratiques indispensables à la mise en place d’une activité de chirurgie robotique dans un établissement.
D’autres projets ouverts au mécénat
Ainsi, au-delà du robot chirurgical, d’autres projets sont ouverts au mécénat. Ils concernent tout autant la gériatrie que la cancérologie, la pédiatrie, la e-santé mais aussi le recours, quand cela est possible, à des techniques de médecine dites « alternatives » destinées à diminuer le recours aux médicaments pour des actes légers, avec notamment la musicothérapie, l’hypnose, l’aquanesthésie ou l’utilisation de robots à l’intelligence artificielle.
Un projet s’adresse plus particulièrement aux femmes touchées par le cancer et concerne la période de l’après-cancer, et des troubles consécutifs aux traitements, car aujourd’hui le rôle de l’hôpital n’est pas seulement de soigner mais aussi d’accompagner la personne malade dans son parcours de soins, avant, pendant et après les traitements.
Un autre projet concerne le recours à la simulation dans le process de formation des professionnels de santé pour le développement de la bientraitance dans la prise en soins et l’accompagnement des personnes atteintes de troubles neuro-dégénératifs de type Alzheimer.
Les acteurs locaux impliqués
Cet évènement exceptionnel a été rendu possible grâce au soutien et à la mobilisation de nombreux acteurs locaux. Jacky Sagnard, retraité, PDG de société et membre actif du comité des ambassadeurs du CHU de Nîmes, a particulièrement œuvré pour la réussite de ce projet « Nîmois de naissance, je suis très attaché au territoire et à ses habitants… Soutenir l’hôpital public est pour moi une évidence. Pour organiser cette soirée, qui doit rester gravée dans les mémoires, j’ai pu compter sur la mobilisation d’amis fidèles.» 
Ainsi, plusieurs entreprises et institutions ont répondu présentes, à sa demande, pour soutenir l’hôpital nîmois : Hasta Luego, TV Sud, Le délice des princes, Jérôme Nutile, AOC Costières de Nîmes, Castanier diffusion, Vranken-Pommery, la Ville de Nîmes, Temporis, Public Imprim. 
Martine Ladoucette, Directrice générale et Romain Jacquet, Directeur général adjoint et Président du Fonds de dotation se félicitent de la forte implication des leaders économiques locaux et régionaux dans l’organisation de cette soirée. « Le CHU de Nîmes, en tant qu’hôpital public, appartient à tous les usagers du territoire de santé et nous sommes très fiers de voir que les Nîmois sont attachés à notre institution et qu’ils se mobilisent pour aller, ensemble, plus loin dans des soins de qualité et de haute technicité » indique la Directrice générale.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”