En ce début d’année 2015, Toulouse est fière d’annoncer sa 100e greffe de poumon. Une activité en pleine croissance que l’établissement assure de manière autonome depuis 2009. Au rythme d’une quinzaine de greffes par an Toulouse affiche un très bon score grâce à l’excellente collaboration de plusieurs équipes médicales et chirurgicales du site Rangueil-Larrey : la pneumologie (Pr Alain Didier), la chirurgie thoracique (Pr Marcel Dahan, responsable du programme greffe pulmonaire), la réanimation polyvalente (Dr Pierre Cougot) et à l’unité de transplantation d’Organes (Pr Lionel Rostaing).
L’équipe toulousaine certifiée par l’Agence de biomédecine
Le regroupement de toute la pathologie respiratoire sur l’hôpital Larrey a permis de reprendre le programme de transplantation pulmonaire, d’abord associé avec Bordeaux puis de manière autonome début 2009. Aujourd’hui les équipes Toulousaines apportent une réponse dynamique à la demande de la région Midi-Pyrénées et des autres régions.
Un organe particulièrement délicat
Contrairement à la majorité des organes, le poumon est un organe rare et fragile. Rare, car seulement 20% des donneurs potentiels ont un poumon utilisable ; fragile car c’est l’organe qui souffre le plus lors de la réanimation d’un sujet décédé d’où l’intérêt d’utiliser des appareils visant à «optimiser» un greffon potentiel. Associant circulation extra corporelle et respirateur, ce système permet non seulement d’évaluer la qualité du greffon mais aussi d’améliorer ses performances. le développement de ces procédures devrait permettre d’augmenter le nombre de personnes bénéficiant d’une greffe pulmonaire en Midi-Pyrénées.
La greffe pulmonaire en France
11 centres de greffe ;
299 personnes greffées en 2013
85% de survie à 1 an, 60 % à 5 ans.
L’ICI, nouveau temple de la cancérologie
Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.