Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Imagerie : contrat global pour optimiser la gestion du parc – 60M€ sur 12 ans

Apporter aux patients et au corps médical les meilleurs équipements et services d’imagerie, tout en réalisant de substantielles économies. Ainsi se présente le partenariat global et inédit qui vient d’être conclu entre les HCL et la Société Philips. GOPI (Gestion Optimisée du Parc d’Imagerie) porte sur le renouvellement planifié de 76 équipements d’imagerie diagnostique, interventionnelle et de médecine nucléaire. D’un montant total de 60 millions d’euros, l’accord prévoit...

Apporter aux patients et au corps médical les meilleurs équipements et services d’imagerie, tout en réalisant de substantielles économies. Ainsi se présente le partenariat global et inédit qui vient d’être conclu entre les HCL et la Société Philips. GOPI (Gestion Optimisée du Parc d’Imagerie) porte sur le renouvellement planifié de 76 équipements d’imagerie diagnostique, interventionnelle et de médecine nucléaire. Selon les termes du contrat, l’industriel devra maintenir le parc à la pointe de la technologie et s’engager sur objectifs de performance. Il apportera également son soutien à l’activité de recherche. D’un montant total de 60 millions d’euros, l’accord prévoit une facturation sous la forme de loyers durant les 12 prochaines années. Les premières machines seront installées début 2016.

A l’heure où l’imagerie prend une place croissante dans les parcours de soins, non seulement dans le diagnostic mais également dans le traitement des patients, le dispositif proposé par ce partenariat permettra aux HCL de mettre à disposition des équipements toujours plus innovants, au bénéfice des patients » indique Dominique Deroubaix, Directeur Général des Hospices Civils de Lyon.

L’ambition du projet GOPI (Gestion Optimisée du Parc d’Imagerie) tient en quatre points. Philips renouvellera les équipements selon un calendrier planifié pour assurer un accès aux innovations technologiques et apporter une meilleure réponse au besoin médical. L’industriel s’impliquera dans l’activité de recherche du CHU en engageant ses ressources et réseaux de partenaires cliniques ou académiques sur des thématiques de recherche choisies conjointement. L’accord comprend un dispositif préférentiel de valorisation de la propriété intellectuelle en cas de dépôt de brevet à l’occasion d’une convention de recherche. Les HCL conserveront la maitrise des dépenses de gestion du parc sur toute la durée du contrat grâce à des mécanismes financiers transparents et optimisés. Enfin Philips devra satisfaire des exigences de performance en conjuguant un haut niveau de prestations, une organisation dédiée, des mécanismes lisibles et flexibles de renouvellement et d’installation des équipements.

Retour sur la procédure et sur les modalités de sélection du partenaire industriel : les enjeux du « dialogue compétitif »
Les HCL ont formalisé leurs ambitions sous forme d’un Programme Fonctionnel Détaillé puis engagé en septembre 2014 un dialogue compétitif exigeant avec les industriels de l’imagerie et de la médecine nucléaire. Quatre entreprises (General Electric, Philips, Siemens, Toshiba) ont concouru pour remporter l’appel d’offres GOPI. Le dialogue compétitif s’est structuré autour de 6 critères ayant chacun une pondération spécifique dans l’évaluation globale du contenu des offres :
 Critère 1 : Adéquation de la solution technique au besoin médical (25%)
 Critère 2 : Coût global de la solution sur la durée du contrat (30%)
 Critère 3 : Programme de recherche et accès aux innovations industrielles (10%)
 Critère 4 : Qualité de la gestion de projet et des indicateurs de performance (10%)
 Critère 5 : Niveau et qualité des prestations associées : maintenance, installations et travaux, formations, système d’information, continuité de service (10%)
 Critère 6 : Robustesse et flexibilité du montage juridique et garanties contractuelles (15%)
Le dialogue a été mené par une équipe pluridisciplinaire regroupant ou associant, pour les Hospices Civils de Lyon : la Direction des Plateaux Médico-Techniques, le Pôle d’activité médicale d’Imagerie (5 médecins imageurs ou nucléaristes), la Direction des Achats, la Direction des Affaires Economiques et Logistiques (Service Biomédical), le Département de la Recherche Clinique et de l’Innovation, la Direction des Affaires Techniques, la Direction des Systèmes d’Information et de l’Informatique.

 L’évaluation des offres et le choix du prestataire

A l’issue de près d’une année de procédure et d’échanges avec les candidats, le dialogue compétitif s’est achevé en juillet 2015.Sur proposition du groupe projet, les Hospices Civils de Lyon ont retenu la candidature de la société Philips pour l’attribution du marché sur la période 2016 – 2027. Au-delà des aspects financiers, l’offre de la Société Philips a particulièrement séduit les équipes HCL par sa souplesse, gage de cohérence sur la durée avec les nécessaires mutations de l’écosystème hospitalier, et la pertinence de ses solutions techniques.

Aux HCL, l’équipe projet a associé tant les directions administratives concernées que le corps médical dans un travail partenarial extrêmement riche et garant tant de la pertinence des choix que de son appropriation et de sa pérennité. 

GOPI concerne 76 équipements d’imagerie diagnostique, interventionnelle et de médecine nucléaire
.
– imagerie en coupe (11 scan, 6 IRM)
–  médecine nucléaire (6 gamma caméras)
– imagerie interventionnelle (3 salles polyvalentes + 5 salles interventionnelles)
– échographes (39)
–  salles RX – mammographie, macrobiopsie (6)
– serveurs d’application (traitement d’images)
– maintenance
Le contrat ne concerne pas les équipements d’imagerie conventionnelle, partagés avec d’autres établissements, les serveurs d’images (PACS)

Eléments financiers
Grâce à ce partenariat, les HCL mettent à disposition du corps médical et des patients les meilleurs équipements tout en réalisant une économie conséquente par rapport aux coûts correspondants actuels. Au total, il s’agit d’un contrat de près de 60 millions d’euros, somme facturée sous la forme de loyers durant 12 années.

Au-delà des équipements installés et des collaborations existant entre Philips et les HCL depuis de nombreuses années, le groupe participait récemment au lancement, à Lyon, d’une filière mondiale d’excellence dans les nouvelles techniques d’imagerie par scanner. Le 7 septembre 2015, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et France Life Imaging inauguraient en effet l’installation au CERMEP d’un prototype de Scanner Spectral à Comptage Photonique Philips. Une première internationale qui place Lyon et la région Rhône-Alpes sur le devant de la scène scientifique et médicale. Ce prototype unique, qui fera l’objet de programmes de recherche et développement durant quatre années, préfigure une nouvelle génération de scanners permettant un diagnostic précoce en cancérologie et cardiologie.

Philips ne limite plus son activité au développement de nouveaux équipements mais se positionne également sur les créneaux d’amélioration de la gestion des organisations de santé. Le partenariat conclu avec les HCL en est un exemple tout comme celui convenu, en mai 2014, avec le nouvel hôpital Universitaire Karolinska de Stockholm en Suède, pour la prise en charge de l’intégralité de son plateau d’imagerie. Ces expériences ouvrent la voie à la mise en pratique de nouvelles solutions destinées à assurer des parcours de soins de qualité et ce, au meilleur coût, assurant ainsi leur pérennité.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”