Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Marseille : un cap, des fondations, une gestion de proximité

Depuis l’arrivée de Catherine Geindre à la direction générale, peu d’informations filtraient sur la stratégie de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, d’où l’intérêt des médias pour sa conférence de presse. Le 16 février 2017, la directrice générale donnait les grandes lignes de la trajectoire de redressement et du nouveau projet d'établissement 2017-2021 de l’institution phocéenne ; le dernier remontant à 2009.
Depuis l’arrivée de Catherine Geindre à la direction générale, peu d’informations filtraient sur la stratégie de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille, d’où l’intérêt des médias pour sa conférence de presse. Le 16 février 2017, la directrice générale donnait les grandes lignes de la trajectoire de redressement et du nouveau projet d’établissement 2017-2021 de l’institution phocéenne ; le dernier remontant à 2009.
« Les premiers travaux du projet de modernisation seront engagés dès cette année »
Fruit d’une réflexion collective, la feuille de route s’articule autour de 4 axes 
le renforcement du positionnement de l’AP-HM et son inscription dans des projets phares comme le Biogénopôle qui regroupera toutes les activités de laboratoire sur le site de la Timone.  Parallèlement, le projet prévoit  la rénovation de la Timone et de l’Hôpital Nord ainsi qu’une nouvelle maternité. Des grues vont arriver courant 2017 pour inscrire une nouvelle étape dans le renouveau de l’AP-HM. 
Ce projet stratégique a été validé, engagé et soutenu par l’Etat et se traduit par la reconduction exceptionnelle de l’aide directe en trésorerie de 10 millions d’€, une aide directe en investissement pour le projet de Biogénopôle, à hauteur de 23M€ sur les 46M€ du projet et un accord pour éligibilité du projet de modernisation en 2017.
la performance des services avec un fonctionnement déconcentré pour une plus grande réactivité, comme pour les approvisionnements, les petits travaux, ou la gestion des effectifs. Déjà, des marqueurs positifs témoignent d’un nouveau dynamisme avec une activité médicale en augmentation de +4,7% (pour l’activité conventionnelle) et +5,7% (pour l’activité à temps partiel).
« De plus en plus de gens font confiance à l’AP-HM : c’est un engagement, un encouragement, et aussi une responsabilité »  
un accueil modernisé à travers une offre multimédia pour les personnes hospitalisées : WIFI, offre TV renouvelée, messagerie sécurisée, et un portail « MyAPHM » permettant la dématérialisation des formalités administratives. A l’image du Pôle PROM qui regroupe sur  un plateau de 1 450 m2 à la Conception les services d’ORL, de chirurgie maxillo-faciale et de chirurgie plastique et reconstructrice, certains pôles se sont organisés pour faciliter l’accueil des patients avec prise de rendez-vous en ligne et plateforme commune de prises de rendez-vous téléphoniques. 
des services facilitant la vie quotidienne du personnel, tels qu’un relais colis à la Timone ou une conciergerie à l’hôpital Nord. Dans le même temps les conditions de travail, les cycles et roulements seront revus afin de lutter contre un absentéisme excessif, 9,4% contre 7,6% en moyenne dans les CHU.
Côté finances, les 66 millions d’euros de déficit et le milliard de dette cumulée (soit 100% du budget annuel) ont obligé l’institution à définir un projet de redressement financier contracté avec l’Agence Régionale de Santé (ARS). Et les premiers efforts ont montré leurs effets positifs : réduction de 2M€ du déficit passé à 66M€ en 2016 contre 68M€ en 2015. La marge brute d’exploitation a été stabilisée à 10M€.
Le contrat avec l’ARS prévoit retour à l’équilibre d’ici 5 ans 
Concrètement, le projet prévoit une optimisation des achats, des économies par les regroupements d’activités, et aussi le développement des activités comme les consultations et les actes de biologie, ou la valorisation du temps de travail.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”