Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

MS Santé à Nîmes : la connexion la plus sure entre médecins de ville et hospitaliers

Le CHU de Nîmes a opté pour MS Santé afin de permettre aux professionnels hospitaliers et de ville d’échanger en toute sécurité les informations médicales. Opérationnelle depuis février 2016, la messagerie sécurisée de santé est le lien le plus direct, le plus fiable et le plus simple entre leurs boîtes mails. Dorénavant les données médicales (comptes rendus d’hospitalisation, consultation de leurs patients…) seront transmises de manière dématérialisée, sécurisée et confidentielle via cette connexion.
Le CHU de Nîmes a opté pour MS Santé afin de permettre aux professionnels hospitaliers et de ville d’échanger en toute sécurité les informations médicales. Opérationnelle depuis février 2016, la messagerie sécurisée de santé est le lien le plus direct, le plus fiable et le plus simple entre leurs boîtes mails. Dorénavant les données médicales (comptes rendus d’hospitalisation, consultation de leurs patients…) seront transmises de manière dématérialisée, sécurisée et confidentielle via cette connexion.
Les nouvelles technologies ont bouleversé les échanges entre professionnels de santé qui se font de plus en plus fréquemment par email sans pour autant présenter toutes les garanties de confidentialité et de sécurité, contrairement à ce qu’exige la réglementation. Le système de messagerie MS Santé pallie ces lacunes. A terme, l’ensemble des messageries de santé existantes ont vocation à utiliser ce dispositif. « Au CHU de Nîmes, 18 000 adresses sont déjà enregistrées dans l’annuaire et fonctionnelles » indique Marie Chardeau, Directrice du Système d’information hospitalier (SIH) et de la performance du CHU.
Un suivi des patients plus efficient, moins de risque de perte et d’erreurs
« Pour les médecins, généralistes ou spécialistes, qui ont des patients traités au CHU, les avantages sont nombreux : possibilité de recevoir tous les documents de sortie, les courriers mais aussi les résultats d’examen par mail sans risque en termes de sécurité » ajoute le Pr Pierre Costa, Président de la Délégation Parcours patients (DPP) du CHU de Nîmes. S’ils disposent déjà d’un dossier informatisé sur le patient, les médecins pourront intégrer directement ces documents, sans risque de les égarer. S’ils n’ont pas eu le temps de les classer, ils pourront très facilement les retrouver dans leur messagerie… Autre avantage, ils peuvent se connecter à l’annuaire MS Santé et d’échanger avec n’importe quel professionnel de santé disposant d’une boîte aux lettres sécurisée MS Santé.
Seule contrainte : s’inscrire
La démarche est volontaire. C’est le médecin qui doit devenir membre de MS Santé et en informer le CHU. Chaque professionnel libéral est invité à s’inscrire sur le site de l’ASIP et à bénéficier de sa propre messagerie sécurisée. Il suffit de se munir de sa carte CPS et de s’enregistrer sur https://cms.mssante.fr/  Ensuite le médecin devra prendre l’habitude d’ouvrir sa boîte mail dans MS Santé.
Le projet a été porté par l’Agence des systèmes d’information partagée (ASIP) suite à une directive de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) qui rend obligatoire pour les établissements de santé l’utilisation d’une messagerie compatible MS Santé.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”