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Nîmes aborde 2017 sous les meilleurs auspices

Lundi 16 janvier, la cérémonie de présentation des vœux au CHU de Nîmes a été l'occasion d'un point sur une année 2016 riche en réalisations et la perspective d'une année 2017 tout aussi dynamique autour du nouveau projet d'établissement.
Lundi 16 janvier, la cérémonie de présentation des vœux au CHU de Nîmes a été l’occasion d’un point sur une année 2016 riche en réalisations et la perspective d’une année 2017 tout aussi dynamique autour du nouveau projet d’établissement.
Michel Bazin, vice-président du Conseil de surveillance du CHU de Nîmes, Martine Ladoucette, directrice générale et le Pr Jean-Emmanuel de La Coussaye, président de la Commission médicale d’établissement se sont exprimés tour à tour sur les temps forts de l’année écoulée et les enjeux à venir.
"L’année 2016 a été une année dense", a souligné Martine Ladoucette, évoquant notamment l’ouverture de l’Institut de cancérologie du Gard et la validation du projet médical de l’Institut de cancérologie du Gard (ICG) via la signature de trois conventions de fédération hospitalo-universitaire, en pédiatrie, en génétique et en hématologie clinique. L’organisation d’un séminaire médical entièrement consacré à la recherche clinique a par ailleurs débouché sur un plan d’action pour une réorganisation des moyens, ressources et méthodes dans ce domaine.
Lancement d’une plateforme d’évaluation clinique et du GHT Cévennes-Gard-Camargue
Cette année a vu, en outre, la naissance d’IDIL, plateforme d’évaluation clinique des dispositifs médicaux dans le cadre d’un partenariat avec la communauté d’agglomération de Nîmes et la poursuite du Schéma directeur immobilier avec l’ouverture des lits de chirurgie, la première phase de restructuration de la Surveillance continue, la relocalisation de la Rhumatologie, de la Gastro-entérologie et de l’Addictologie et la mise en service du troisième scanner. Le CHU a également connu l’achèvement des restructurations des services de chirurgies (digestive, vasculaire, urologique, plastique, ORL, ophtalmologique) et l’extension du Centre d’évaluation et de traitement de la douleur. 
L’année 2016 a été également marquée par la signature officielle de la convention constitutive du GHT Cévennes-Gard-Camargue qui intègre au-delà du périmètre de l’ancienne CHT, un établissement en santé mentale, le Mas Careiron. Le CHU a du reste conforté et développé ses activités de recours dans le domaine de l’ophtalmologie avec la pose d’un implant rétinien de dernière génération le 14 octobre, dispositif innovant et prometteur pour l’avenir. 
Evènement d’ampleur, le dîner de gala a réuni plus de 450 convives au profit du fonds de dotation du CHU de Nîmes. 
2017-2021 : un projet d’établissement ambitieux
Le Pr Jean Emmanuel de La Coussaye a présenté quant à lui le projet médical et scientifique qui s’articule autour de quatre orientations. "Le premier axe doit développer des cliniques pluridisciplinaires, ciblées sur quelques pathologies, associant soins, innovation, recherche et formation pour renforcer l’attractivité du CHU. Le deuxième a pour but de simplifier et personnaliser le parcours des patients pour répondre aux évolutions des modes de prise en charge et à la prévalence croissante des maladies chroniques. Troisièmement, nous souhaitons nous appuyer sur les coopérations inter-CHU pour développer des activités de recours prioritaires et accessibles aux établissements du GHT. Enfin, il convient de favoriser le développement de la recherche clinique et de l’innovation, en lien étroit avec l’Université et les Établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), afin de renforcer l’attractivité de l’établissement", a-t-il détaillé.
Prêt pour une certification en 2018
Le projet de soins, constitue également l’un des piliers du projet d’établissement. "Il s’agit d’accompagner les changements en préservant les fondamentaux de soins, fluidifier et sécuriser le parcours du patient en améliorant les coordinations pluri professionnelles et en préparant l’entrée et la sortie", a expliqué Martine Ladoucette, insistant aussi sur la nécessité de "promouvoir la dynamique hospitalo-universitaire par le soutien à la formation initiale, le développement de la recherche en soins, des compétences et la formation aux nouveaux métiers"
Le projet Qualité s’inscrit dans le cadre de la certification, prévue en mars 2018. 2017 sera une année permettant de finaliser la préparation de la Certification "un rendez-vous majeur, pour lequel nous sommes en dynamique perpétuelle d’amélioration de nos processus", a déclaré la directrice générale du CHU.
L’aspect social et sociétal au rang des priorités
"Il ne peut pas y avoir de bon projet d’établissement sans un projet social de qualité",  a-t-elle poursuivi. "Il s’agit de pouvoir agir sur l’attractivité, le recrutement, la fidélisation des personnels et sur l’amélioration au quotidien de la qualité de vie au travail et des conditions de travail ; tout cela au regard de la contrainte budgétaire", a-t-elle précisé. 
Le projet immobilier se poursuivra comme prévu avec le développement des soins critiques, de la Cardiologie et de la Cardiologie interventionnelle, de la Chirurgie ambulatoire (avec l’ouverture d’un bâtiment dédié au circuit "très court" début 2018) et de la médecine interventionnelle. Il comprend également l’ouverture d’un nouveau bâtiment dédié au pôle Neurosciences, la création d’un nouvel Institut de formation aux métiers de la santé (IFMS), la réhabilitation du pavillon 3 pour les activités de Médecine gériatrique, Médecine infectieuse et Médecine physique et de réadaptation (MPR) et la reconstruction du pavillon 4 pour les activités tertiaires, les alternatives à l’hospitalisation en gériatrie et l’unité de soins palliatifs. 
Le projet Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) est l’un des nouveaux axes du projet. "La RSE n’est pas assez présente dans nos établissements de santé, ainsi, nous souhaitons tout à la fois développer l’écologie au quotidien dans nos modes de consommation, de gestion et de déplacement". Le projet prévoit également de favoriser l’accessibilité à l’hôpital et l’insertion sociale pour les populations vulnérables et soutenir l’économie locale et l’écosystème environnemental
Revenant pour finir sur la création du GHT Cévennes-Gard-Camargue, la directrice a ainsi conclu:"Il s’agit d’une réforme importante, imposée par le législateur qui suscite inquiétudes et parfois crispations. Pour ma part, je suis convaincue que ce GHT, dans la continuité de la CHT, nous donnera des marges de manœuvres supplémentaires dans l’intérêt des patients pour consolider des filières de prise en charge de leurs parcours"

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