Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Nouveau : oxygénothérapie auto-régulée par capteur branché sur le doigt

Plus de confort au repos et à l’effort pour le patient souffrant pneumopathies infectieuses aiguës ou d’insuffisance respiratoire chronique, un meilleur souffle et une diminution de la durée moyenne de séjour. Tels sont les avantages du nouvel appareil d’oxygénothérapie, FreeO2, « oxygène libre ». Son saturomètre (capteur) branché sur le doigt évalue en continue les besoins en oxygène du patient pour qu’il délivre la quantité d’oxygène nécessaire « sur commande de l’organisme ». Le service de Pneumologie1 du CHU de Toulouse est un des tout premiers centres en France à se doter d’une telle innovation
Plus de confort au repos et à l’effort pour le patient souffrant de pneumopathies infectieuses aigues ou d’insuffisance respiratoire chronique, un meilleur souffle et une meilleure adaptation aux besoins. Tels sont les avantages du nouvel appareil d’oxygénothérapie, FreeO2, « oxygène libre ». Son saturomètre (capteur) branché sur le doigt évalue en continue les besoins en oxygène du patient pour qu’il délivre la quantité d’oxygène nécessaire « sur commande de l’organisme ». Le service de Pneumologie du CHU de Toulouse (Pr Alain Didier – Chef de Service) est un des tout premiers centres en France à se doter d’une telle innovation.

Qu’est-ce que l’oxygénothérapie ?

L’oxygène de l’air, indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, est absorbé naturellement par les poumons lors de la respiration. Dans certaines pathologies pulmonaires, les poumons ne sont plus capables d’absorber seuls cet oxygène. Il est donc indispensable de délivrer de l’oxygène « externe » au patient le nécessitant pour tout simplement les aider à mieux vivre : diminution de la fatigue et de l’essoufflement, amélioration du sommeil…

L’oxygénothérapie, un traitement anodin ?

Le souffle c’est la vie et sans oxygène pas de vie ! On aurait donc tendance à penser que plus nous respirons de l’oxygène (O2), mieux nous nous portons. Or, trop d’apport en oxygène est tout aussi dangereux que le manque d’oxygène : dans le premier cas on parle d’hyperoxie et dans le deuxième cas, d’hypoxie. S’il est évident que le manque d’oxygène (hypoxie) peut être dangereux, une hyperoxie peut l’être aussi et entraîner une hypercapnie, c’est-à-dire un excès de gaz carbonique dans le sang (CO2). En effet, comme l’O2, le CO2 est un gaz respiratoire et c’est l’équilibre des échanges CO2/O2 qui permet le fonctionnement normal de l’organisme. En situation d’hyperoxie (apport trop élevé d’oxygène), le système nerveux central veut rééquilibrer les échanges et augmente le CO2, d’où l’hypercapnie et son cortège de symptômes : dyspnée (gêne respiratoire), tachycardie, trouble de la conscience…. Il est donc essentiel pour les médecins de prescrire la « bonne dose » d’oxygène à délivrer pour éviter l’hypoxie ou l’hyperoxie. 

En pneumologie, plus de 80% des personnes hospitalisées ont besoin d’un apport en oxygène et 20 à 25% d’entre elles reviennent à domicile appareillés. De fait, une surveillance régulière, grâce à l’analyse des gaz du sang artériel, est indispensable pour être sûr que le patient ne sera ni en hypoxie ni en hyperoxie. La régulation instantanée assurée par FreeO2 représente donc une avancée pour les patients, du nouveau-né à l’adulte, nécessitant une oxygénothérapie, ponctuellement en situation aigue, en per ou post-opératoire ou de manière récurrente dans le cas d’une maladie chronique.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de Saint-Etienne : 40 centres maladies rares labellisés

Le mois dernier a eu lieu la Journée internationale des maladies rares. L’occasion pour le CHU de Saint-Etienne d’annoncer la labellisation pour cinq ans de quarante centres d’expertise, tous dédiés à la prise en charge de ces pathologies. Une décision ouvrant la voie à de nouvelles perspectives en termes de prise en charge et de suivi des patients.

Au CHU de Nîmes, on veille à la qualité du sommeil

Ce mois de mars a été marqué par la 24e Journée internationale du sommeil, encadrée au CHU de Nîmes par le service des Troubles du Sommeil et Acupuncture et l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV). L’occasion pour ces deux acteurs de revenir sur les gestes simples à mettre en place pour favoriser un bon sommeil, notamment l’activité physique.