Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Ophtalmologie : la chirurgie réfractive 100% laser à Poitiers

Myopie, astigmatisme, hypermétropie et presbytie Pour corriger ces troubles de la vue, le CHU de Poitiers vient d’acquérir une plateforme de chirurgie réfractive 100% laser avec les lasers Femtoseconde et Excimer. Grâce à cette technique, il est possible de réduire la puissance des verres correcteurs ou des lentilles de contact, voire de s'en passer totalement. Sont concernés les patients adultes, de tout âge, souffrant de troubles de la réfraction.
Myopie, astigmatisme, hypermétropie et presbytie Pour corriger ces troubles de la vue, le CHU de Poitiers vient d’acquérir une plateforme de chirurgie réfractive 100% laser avec les lasers Femtoseconde et Excimer. Grâce à cette technique, il est possible de réduire la puissance des verres correcteurs ou des lentilles de contact, voire de s’en passer totalement. Sont concernés les patients adultes, de tout âge, souffrant de troubles de la réfraction.
Un examen approfondi est effectué en amont de l’intervention pour vérifier que le patient ne présente pas de contre-indication telle qu’une pathologie oculaire ou une déformation de la cornée (kératocône). L’évaluation est réalisée par des médecins du CHU, elle pourra aussi être assurée par des ophtalmologistes installés en activité libérale qui utiliseront le plateau technique de chirurgie réfractive du CHU.
La chirurgie réfractive, comment ça marche ?

Deux techniques pour corriger la vue : la PKR (laser de surface) et le Lasik (laser en profondeur).

La PKR remodèle la cornée en surface. Cette technique consiste à appliquer le laser après avoir enlevé la couche superficielle de la cornée. Elle s’adresse à des patients dont la myopie ne dépasse pas -6 dioptries et l’astigmatisme ne dépasse pas -2 dioptries. Elle est préconisée en cas de cornée irrégulière ou trop fine. C’est la technique la plus ancienne, mais elle présente comme principaux inconvénients une douleur modérée durant trois à quatre jours et une récupération visuelle sur plusieurs jours.
Le Lasik 100% laser est une technique qui comprend l’intervention de deux lasers et permet un remodelage de la cornée en profondeur. Un premier laser (Femtoseconde) crée un volet cornéen superficiel – une sorte de capot, puis un second laser (Excimer) sculpte dans l’épaisseur de la cornée. Il concerne les patients dont la myopie peut aller jusqu’à -8 dioptries et dont l’astigmatisme peut aller jusqu’à -5 dioptries. Cette technique a comme principaux avantages l’absence quasi-complète de douleur et une récupération visuelle dès le lendemain.
Quelle que soit la technique employée, les résultats à trois mois seront les mêmes.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.