En bonne place du 1er classement national des hôpitaux et cliniques en chirurgie ambulatoire, publié par Le Figaro, le CHU de Saint-Etienne est aussi 2e de ce palmarès pour les établissements publics de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
En bonne place du 1er classement national des hôpitaux et cliniques en chirurgie ambulatoire, publié par Le Figaro, le CHU de Saint-Etienne est aussi 2e de ce palmarès pour les établissements publics de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Aujourd’hui, près de 40% des interventions chirurgicales pratiquées au CHU de Saint-Etienne le sont en ambulatoire contre 19% en 2010. Une vraie performance pour l’unité dédiée, créée en 2008 au CHU et dont la capacité en lits a été doublée en 2015.
Aujourd’hui, près de 40% des interventions chirurgicales pratiquées au CHU de Saint-Etienne le sont en ambulatoire contre 19% en 2010. Une vraie performance pour l’unité dédiée, créée en 2008 au CHU et dont la capacité en lits a été doublée en 2015.
Une priorité pour les pouvoirs publics
"Le développement de la chirurgie ambulatoire est devenu une priorité des pouvoirs publics, soucieux d’économies sur les dépenses de santé", rappelle Le Figaro.
"Le développement de la chirurgie ambulatoire est devenu une priorité des pouvoirs publics, soucieux d’économies sur les dépenses de santé", rappelle Le Figaro.
Le quotidien a établi, dans ce contexte, le classement de 920 établissements de santé en chirurgie ambulatoire, fondé sur un indicateur construit par deux institutions de référence : l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé (ANAP) et l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH).
La performance des établissements a été évaluée sur l’année 2015 dans trois domaines : la diversité des actes chirurgicaux pratiqués en ambulatoire, la capacité d’innovation de l’établissement, dont les équipes parviennent à " convertir " en ambulatoire des interventions parfois lourdes, et le nombre d’actes réalisés durant année
Les CHU s’inscrivent dans la dynamique
Cependant, dans les CHU, le développement de l’ambulatoire se heurte naturellement aux activités très particulières exercées par ces établissements de référence : l’hyper-spécialisation des actes les plus complexes, la gravité de nombreux patients accueillis, le rôle de recours assuré pour les patients de tous les autres établissements publics et privés, ne donne généralement pas autant de possibilités d’ambulatoire que dans les autres établissements.
En effet, la chirurgie ambulatoire ne s’applique pas à la totalité des gestes chirurgicaux et ne peut être proposée à tous les malades. Or ce sont les patients exigeant les traitements les plus lourds et les plus complexes qui sont généralement adressés aux CHU.
Mais ce constat n’a pas empêché les équipes concernées par la chirurgie ambulatoire (chirurgiens, anesthésistes, soignants et autres professionnels) de développer ces activités au sein des CHU et de mettre en œuvre cette organisation innovante où le patient est acteur de sa prise en charge.
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