Une petite fille scoliotique de 8 ans particulièrement fragile a reçu un nouveau tuteur : une « tige dynamique à distraction électromagnétique » posée avec succès le 13 janvier 2015 par l’équipe du Docteur Richard Gouron, responsable du service de Chirurgie de l’enfant Orthopédie et Traumatologie du CHU Amiens-Picardie. Une première en Picardie ! La particularité de cette tige est de pouvoir être allongée par électromagnétisme, à l’occasion d’une simple consultation.
Cette technologique évite de faire subir à l’enfant des opérations à répétition et contribue à renforcer la sécurité des soins et le confort de jeunes patients.
Une nouvelle opération a été réalisée, également avec succès, fin janvier sur un petit garçon de 3 ans.
Pour soigner les formes sévères de scoliose des enfants jeunes qui évoluent malgré l’utilisation de corsets ou du plâtres, un « tuteur » est classiquement posé et doit être allongé pour l’adapter à la croissance, imposant une opération chirurgicale annuelle.
Cette nouvelle technologie utilisée par le CHU Amiens-Picardie permet de limiter les risques liés à l’anesthésie et à la chirurgie sur des patients particulièrement fragiles. Elle est donc beaucoup moins traumatisante pour les malades jeunes que les techniques chirurgicales traditionnelles.
Ce matériel innovant coûteux a pu être financé grâce au soutien de la COMEDIMS – Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles. Cette instance qui a un rôle actif dans la politique du médicament à l’hôpital et dans la promotion de la qualité des soins, participe aussi activement à la sécurisation d’utilisation des médicaments et des dispositifs médicaux.
Violences : fin de l’omerta à l’hôpital
La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.