Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Troubles du comportement alimentaire, Saint-Etienne 1er centre référent

Anorexie mentale, boulimie... le CHU de Saint-Etienne a été choisi par la région pour devenir centre référent pour les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA). L’unité a ouvert ses portes à l’hôpital Nord le 7 septembre 2015. Ses missions : l'accueil, le diagnostic pluridisciplinaire, l’orientation et le suivi au long cours, à la fois somatique et psychique des patients, de la Loire, de la Drôme et l’Ardèche.

Anorexie mentale, boulimie… le CHU de Saint-Etienne a été choisi par la région pour devenir centre référent pour les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA). L’unité a ouvert ses portes à l’hôpital Nord le 7 septembre 2015. Ses missions : I’accueil, le diagnostic pluridisciplinaire, l’orientation et le suivi au long cours, à la fois somatique et psychique des patients, de la Loire, de la Drôme et l’Ardèche.
 
Une prise en charge pluridisciplinaire pour des troubles répandus
Depuis le 7 septembre, le centre référent pour le traitement des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) a ouvert ses portes à l’hôpital Nord. Ces troubles induisent des désordres somatiques et psychologiques et touchent 2.5% de la population générale (proportion variable suivant les tranches d’âge). Les personnes de sexe féminin entre 15 et 35 ans sont les plus touchées, ainsi que 1% des adolescents. Les garçons et les enfants jeunes sont parfois concernés, avant même leur développement pubertaire. La prévalence des troubles augmente au fil du temps et leur pronostic peut être grave.
Tous les patients (hors nourrisson) souffrant d’anorexie mentale, de boulimie ou d’EDNOS (trouble non spécifique du comportement alimentaire) sont reçus. En revanche, le centre n’a pas vocation à accueillir les patients souffrant de surpoids et d’obésité sans TCA ni les personnes se préoccupant d’une alimentation équilibrée
La prise en charge des TCA doit être aussi précoce que possible, afin de permettre une évolution favorable. Le traitement de ces troubles est difficile et doit s’exercer sur plusieurs années, de manière pluridisciplinaire. Des équipes bien structurées de psychiatres et de médecins somaticiens participent à leur prise en charge. 
 
Un meilleur accès aux soins pour les patients
Ce centre référent unique recevra les patients adressés par les médecins traitants et autres structures de soins. Des collaborations avec les hôpitaux, les établissements privés et les médecins libéraux se mettent en place afin d’organiser au mieux le parcours du patient. Ainsi, le centre référent est en contact régulier avec les lieux d’écoute des adolescents ou des adultes, les associations de patients ou de parents. 
 
Une prise en charge spécialisée
Après une première consultation médicale et psychiatrique, un bilan complet somatique et psychologique sera réalisé. Ce bilan peut déboucher sur une prise en charge pluridisciplinaire dans le service de soin le plus adapté : endocrinologie, pédiatrie, psychiatrie. Le suivi, d’une durée variable, est réalisé en collaboration avec le médecin qui a adressé le patient. 
 
Une organisation régionale et une impulsion au CHU de Saint-Etienne
L’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes (ARS) contribue à l’ouverture des centres référents TCA au niveau de chaque CHU de la région. Le travail a débuté en décembre 2013, afin de structurer la filière de soins et débouche en septembre 2015 sur la création de centres de référence, disposant de moyens spécifiques.

Centre référent TCA
Hôpital Nord, rez-de-chaussée, bâtiment A/B,
Du lundi au vendredi de 9h à 16h.
CentreTCA@chu-st-etienne.fr
Tel : 04.77.82.93.90
Fax : 04.77.82.93.97
 

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Perfusionniste : ce métier de la santé aussi indispensable que méconnu

Nicolas Rougier est perfusionniste au bloc cardiologie de l’Hôpital Haut-Lévêque (CHU de Bordeaux). Une bonne partie de son quotidien consiste à gérer la circulation extracorporelle du sang d’un patient qui se fait opérer et, bien souvent, à arrêter le cœur de ce dernier. Une responsabilité non négligeable mais qui reste largement mal (re)connue. Il y a quelques jours, nous avons accompagné Nicolas Rougier, lors d’une intervention sous haute tension. Pour CHU Média, il a accepté de nous parler de son métier, pratiqué dans l’ombre par seulement trois-cent personnes en France, et pourtant si essentiel.

A Caen, le CHU innove pour mieux soigner les tumeurs cérébrales 

Comme chaque année, le mois de février est l’occasion pour les CHU, acteurs majeurs du soin et de la recherche à l’échelle régionale, de mettre en valeur leur implication dans la lutte contre le cancer. Le CHU de Caen est notamment revenu sur ses innovations en matière d’intervention neurochirurgicale. Il est d’ailleurs, pour certaines d’entre elles, un précurseur en France.

A Reims, des Logisti-soins libèrent du temps aux soignants

A l’écoute de ses soignants, le CHU de Reims mise sur le déploiement d’un nouveau métier au cœur de son Nouvel Hôpital : le logisti-soins. Gestionnaire des activités de restauration, des consommables et de la maintenance du matériel biomédical, celui-ci vise une amélioration nette de la répartition du travail. Entièrement adoptée par les équipes soignantes, cette réorganisation optimise le soin et dégage ainsi un temps indispensable tant aux soignants qu’aux patients.

L’APHM élabore un kit d’urgence pour les missions spatiales 

Le service de Radiologie Interventionnelle de l’Hôpital de la Timone (AP-HM) s’implique dans le partenariat entre le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), l’Institut de Médecine et Physiologie Spatiale (MEDES) et la Société Française de Radiologie (SFR). Afin d’améliorer la sécurité des astronautes lors des missions spatiales, douze équipes de radiologues ont travaillé sur la conception d’un kit médical d’urgence prenant en charge plus d’une dizaine de pathologies différentes.