Déraisonnable l’ouverture d’un Bar à vin au Centre de Soins Palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand ? « Une autre façon de penser le prendre soin de l’autre répond le Dr Virginie Guastella, Chef de service du Centre de Soins Palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand qui défend pour les patients en fin de vie ‘’Le droit de se faire plaisir et de faire plaisir’’ ».
Les français entretiennent un rapport hédonique à la nourriture et au vin, synonymes de moments privilégiés de partage et de convivialité. Pourquoi refuser les saveurs des terroirs aux personnes en fin de vie ? Rien ne justifie un tel interdit. Au contraire, une dégustation « médicalement encadrée » égaiera un quotidien souvent difficile.
Forte de ce constat, le Docteur Virginie Guastella, soutenue par son institution, a décidé de porter le projet de création de ce nouvel espace ; une attention appréciée des malades et de leurs familles. En effet, ces dernières pourront offrir à leur proche des cadeaux de bouche dans un environnement propice à la détente et aux échanges.
L’ouverture du « Bar à vin » est prévue pour septembre 2014, une initiative qui fera du CHU de Clermont‐ Ferrand un précurseur au niveau national. Grâce à des partenariats et à différentes formules de mécénat, l’équipe dispose désormais d’une cave où les bouteilles de bons vins, de champagne, whisky… sont conservées dans de bonnes conditions. L’accès aux grands crus est à l’étude.
Pour sensibiliser les soignants à cette nouvelle pratique, une formation sera dispensée aux professionnels du Centre de Soins Palliatifs par Catherine Le Grand‐Sébille, socio‐anthropologue, enseignant‐chercheur.
Violences : fin de l’omerta à l’hôpital
La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.