Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Un robot, une aide précieuse à la neurochirurgie avec moins de risques et plus de précisions

Récemment acquis au CHU de Nice, le robot Neuromate apporte une assistance fiable et précise aux neurochirurgiens lors des interventions intra crâniennes qui nécessitent une planification des données préopératoires, la localisation de l’anatomie du patient, le positionnement précis et la manipulation d’instruments. Grâce au robot Renishaw Neuromate, le neurochirurgien dispose d’une parfaite vision en 3D du cerveau de son patient, de la zone à atteindre et de la trajectoire à emprunter.

Récemment acquis au CHU de Nice, le robot Neuromate apporte  une assistance fiable et précise aux neurochirurgiens lors des interventions intra crâniennes qui nécessitent une planification des données préopératoires, la localisation de l’anatomie du patient, le positionnement précis et la manipulation d’instruments. Grâce au robot Renishaw Neuromate, le neurochirurgien dispose d’une parfaite vision en 3D du cerveau de son patient, de la zone à atteindre et de la trajectoire à emprunter. 
Particulièrement indiqué pour les biopsies, l’implantation des électrodes pour la stimulation cérébrale profonde notamment pour le traitement de la maladie de Parkinson, les prélèvements dans les zones lésées en cas d’épilepsie ou de présence de tumeurs, il a permis d’effectuer plusieurs centaines de chirurgies du cerveau depuis sa commercialisation en France. 
Le robot intègre sous une même plate-forme un bras robotisé à plusieurs axes, un porte-instruments, un module de stéréotaxie permettant la planification, la récupération et la mise en correspondance de l’imagerie pré-opératoire ainsi que la fusion des images scanner et IRM un logiciel de planification préopératoire neurochirurgicale, des fonctions de navigation et de robotique avancées, et des fonctionnalités de visualisation avancée.
Moins de risques
Utlisé en routine, le robot apporte une précision accrue du positionnement des instruments chirurgicaux et par la même de meilleurs résultats fonctionnels notamment pour la maladie de parkinson qui nécessite l’implantations d’électrode intracérébrale et pour les tumeurs cérébrales et la réalisation de biopsies. Les complications chirurgicales sont réduite (risque d’hémorragie) et de mêm que le temps opératoire d’où un plus grand confort pour le patient.
L’avenir
En 2015, les étudiants en médecine s’entraîneront sur des mannequins programmés avec une gamme d’incidents virtuels : la tension chute, le cœur lâche… Ils réviseront leurs pratiques sur des jeux vidéo de mise en situation. C’est déjà le cas au CHU de Nice, avec le centre de simulation artificielle en soins d’urgence où sont actuellement formés les étudiants du second cycle et les Internes DES de Chirurgie :
Pour les étudiants de DCEM 1 et DCEM 4, des mannequins sophistiqués reproduisen la plupart des situations aiguës auxquelles pourraient être confrontés les étudiants (douleur thoracique, dyspnée, douleur abdominale, …). Les sessions visent à améliorer le raisonnement clinique en intégrant les notions de sémiologie (DCEM 1) et de thérapeutique et de prise en charge globale (DCEM 4)
Pour les Internes DES de Chirurgie : le programme développé est un entraînement gradué à la cœlio chirurgie utilisant des simulateurs de gestes élémentaires, puis des simulateurs faisant appel aux innovations technologiques les plus récentes (réalité virtuelle,…) permettant de réaliser une intervention chirurgicale complète, mais virtuelle.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de Saint-Etienne : 40 centres maladies rares labellisés

Le mois dernier a eu lieu la Journée internationale des maladies rares. L’occasion pour le CHU de Saint-Etienne d’annoncer la labellisation pour cinq ans de quarante centres d’expertise, tous dédiés à la prise en charge de ces pathologies. Une décision ouvrant la voie à de nouvelles perspectives en termes de prise en charge et de suivi des patients.

Au CHU de Nîmes, on veille à la qualité du sommeil

Ce mois de mars a été marqué par la 24e Journée internationale du sommeil, encadrée au CHU de Nîmes par le service des Troubles du Sommeil et Acupuncture et l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV). L’occasion pour ces deux acteurs de revenir sur les gestes simples à mettre en place pour favoriser un bon sommeil, notamment l’activité physique.