De nouvelles applications des thérapies par ondes
de choc sont testées au CHU de Rennes.
Le
nouveau lithotripteur du CHU de Rennes est bien sûr
utilisé pour fragmenter les lithiases rénales
mais d'autres applications sont à l'étude en
rhumatologie, en orthopédie, en rééducation
fonctionnelle ou en urologie.
On attend des résultats probants dans le traitement
de pathologies récalcitrantes telle les calcifications
de l'épaule, la stimulation de la croissance osseuse,
les parostéoarthropathies(1) ou encore dans le traitement
de la maladie de La Peyronie.
L'onde
de choc
C'est
une onde de pression qui, au contraire d'un son ou d'un ultrason,
se caractérise par l'absence de répétition
d'un cycle et par un front de pression très raide,
d'une amplitude élevée et d'un temps de retour
à la normale beaucoup plus long.
Les structures solides sont soumises durant des temps très
brefs à des tensions internes extrêmement importantes
qui peuvent aboutir à la dislocation du matériau.
Des effets de cavitation peuvent également apparaître
dans des structures comportant des composés liquides.
Du point de vue médical, les effets sur les tissus
et structures sont de différentes natures. Pour ce
qui est des lithiases rénales, des calculs de la vésicule
ou des glandes salivaires, des corps caverneux calcifiés,
c'est le principe de la fragmentation qui est utilisé.
En ce qui concerne en revanche les effets sur les articulations,
la croissance osseuse et les calcifications de l'épaule
(qui sont molles, contrairement à ce que pourrait laisser
penser leur dénomination), les causes des effets sont
plus floues, on pense à une stimulation de la vascularisation
ou de l'activité biologique des cellules mais rien
n'a été formellement démontré.
L'évaluation
clinique rigoureuse des nouveaux équipements figure
parmi les missions du CHU
Les
équipements biomédicaux ont considérablement
évolué au cours de ces 20 dernières années
: plus compacts, meilleur marché, permettant des traitements
peu invasifs sans anesthésie ils sont aussi mieux rentabilisés
grâce à une recherche visant à tester
de nouvelles applications.
Le CHU de Rennes accueille les technologies de pointe et charge
ses équipes médicales d'en déterminer
objectivement et scientifiquement les bénéfices
et contraintes, dans le but d'une diffusion optimale des nouvelles
thérapeutiques dans le monde de la santé.
(1)
lésions des parties musculaires au pourtour des articulations
(épaules, genoux) responsables de blocage de ces articulations.
Pour
plus d'information contacter :
CHU de Rennes
Anne LAVOLLEE
2 rue Henri Le Guilloux
35033 Rennes Cedex 9
Tél : 02 99 28 24 72
Fax : 02 99 28 43 36
Mel : anne.lavollee@chu-rennes.fr
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