La visite du Centre
de Soins Spécialisés pour Toxicomanes (CSST)
de l’hôpital Clarac par le préfet de région
Dominique Bellion, le 05/01/2000 a été l’occasion
de présenter le travail mené par les éducateurs
et médecins et d’évoquer les projets de prise en charge
diversifiée.
Ouvert en 1997, le CSST a déjà accueilli 734 toxicomanes.
«Quand ils arrivent ici, ils sont souvent défigurés,
minés par la drogue» explique un éducateur qui
reconnaît effectuer pas à pas un travail de reconstruction
de la personnalité du toxicomane. Pour ce faire soignants
et éducateurs travaillent avec la famille dans le cadre de
groupes de parole organisés dans les quartiers et sur le
site.
Des propositions ont été émises pour orienter
l’activité vers des soins ambulatoires et pour améliorer
le suivi social et l’accompagnement psychologique des personnes
sevrées de la drogue.
A toutes les étapes de la prise en charge, la poursuite du
lien social apparaît essentielle. Le CSST doit contribuer
à rompre l’isolement, «et éviter la ghettoïsation»
des toxicomanes comme le souhaite le Pr Charles-Nicolas.
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