FORT DE FRANCE
Toxicomanie : éviter la ghettoïsation

Ref.: No 9 - Fort De France 03 - 24 Mars 2000


La visite du Centre de Soins Spécialisés pour Toxicomanes (CSST)  de l’hôpital Clarac par le préfet de région Dominique Bellion, le 05/01/2000 a été l’occasion de présenter le travail mené par les éducateurs et médecins et d’évoquer les projets de prise en charge diversifiée. 

Ouvert en 1997, le CSST a déjà accueilli 734 toxicomanes. «Quand ils arrivent ici, ils sont souvent défigurés, minés par la drogue» explique un éducateur qui reconnaît effectuer pas à pas un travail de reconstruction de la personnalité du toxicomane. Pour ce faire soignants et éducateurs travaillent avec la famille dans le cadre de groupes de parole organisés dans les quartiers et sur le site. 

Des propositions ont été émises pour orienter l’activité vers des soins ambulatoires et pour améliorer le suivi social et l’accompagnement psychologique des personnes sevrées de la drogue. 
A toutes les étapes de la prise en charge, la poursuite du lien social apparaît essentielle. Le CSST doit contribuer à rompre l’isolement, «et éviter la ghettoïsation» des toxicomanes comme le souhaite le Pr Charles-Nicolas. 


   
© Copyright Réseau CHU - 2001, tous droits réservés - dernière mise à jour le 20 février, 2001 Webmaster