Numéro 1 - Décembre 1997

 

RestructuratioN

Le Centre de Soins et de Traitement Dentaire

Le service d'odontologie du CHU de Montpellier sera transféré en juillet 1998 dans les nouveaux bâtiments mis à sa disposition sur le Parc Euromédecine, à côté de la nouvelle faculté d'odontologie. Ce regroupement d'activités hospitalières, universitaires et de recherche répond à un souci d'efficacité médicale et de meilleure prise en charge du patient. Il s'inscrit dans le cadre du programme de restructuration du CHU de Montpellier. Le montant total de l'opération s'élève à 47 400 000 F.

Les principales missions du service :

- la formation clinique des étudiants

- les consultations de patients externes et de personnes adressées par les autres services

- les consultations et les soins principalement au bénéfice de personnes disposant de faibles ressources notamment dans les disciplines où les actes sont les plus onéreux : prothèse, orthopédie donto-faciale, parodontologie...

Le service en chiffres

Il effectue 38000 consultations par an. 65 praticiens hospitaliers assurent l'ensemble des soins correspondant à toutes les composantes de l'odontologie. Enfin, le service accueille chaque année 120 étudiants stagiaires.

 

PublicatioN

Don de Plaquettes par Apherèse

L'établissement de transfusion sanguine possède un fichier de 1 000 donneurs. Or, pour pour répondre à la demande, ce nombre devrait être multiplié par deux.

Pour encourager le don de plaquettes par aphérèse en faveur des patients souffrant de problèmes hémorragiques importants, une brochure vient d'être élaborée par le CHU de Montpellier en partenariat avec l'Etablissement de Transfusion sanguine du Languedoc Roussillon.

 

Progrès MédicaL

La Recherche Clinique au CHU

Prolongement indispensable de la recherche fondamentale effectuée par les grands organismes de recherche que sont notamment l'INSERM et le CNRS, la recherche clinique est effectuée sur l'homme et participe directement au progrès médical par l'amélioration des pratiques diagnostiques et thérapeutiques et la réalisation d'études à caractère épidémiologique.

Lorsqu'elle concerne directement l'homme sain ou malade, la recherche clinique doit être effectuée dans le respect fondamental de la personnalité et de l'intégrité des personnels. L'obligation d'obtenir leur consentement éclairé constitue l'une des dispositions fondamentales de la loi Huriet qui, depuis 1988, organise et structure la réalisation des recherches biomédicales dans les établissements de santé.

Au CHU de Montpellier la recherche clinique occupe une place importante dans la stratégie de développement de l'établissement. Elle bénéficie de moyens financiers propres à travers l'appel d'offres annuel ministériel (Programme Hospitalier de Recherche Clinique) et grâce à une politique interne d'affectation de crédits.

Une information claire et précise sur les projets soutenus au CHU de Montpellier, sur les dispositions réglementaires est diffusée aux chercheurs par le biais d'une lettre bisannuelle appelée DIOGENE.

Son premier numéro est notamment consacré à la présentation de la Délégation à la recherche clinique du CHU, présidée par le Professeur Jacques SANY. Cette instance remplit une mission d'expertise scientifique. Elle évalue les dossiers en sollicitant soit au sein du CHU soit dans l'ensemble du territoire national les avis des personnalités qualifiées sur les projets de recherche. Elle s'appuie sur une unité de recherche clinique au sein de la Direction des Finances et de la Recherche Clinique.

Promoteur et investigateur, la DRC. favorise l'émergence de projets et apporte son soutien aux équipes, elle adresse tous les projets au ministère avec avis au rapporteur.

Dans le cadre d'appels d'offres internes, la DRC affecte, sur la base d'avis scientifiques, méthodologiques et financiers, les crédits mis à sa disposition par la Direction Générale. Elle suit le déroulement du projet et participe à l'évaluation en formulant un avis sur les résultats obtenus et sur l'état des crédits consommés.

En 3 ans, de 1993 à 1996, le nombre de protocoles retenus est passé de 3 à 109 et l'enveloppe budgétaire de 291 000 F à 4 250 000 F.

4 dossiers ont été retenus par le Ministère en 1996 :

- l'étude des facteurs d'évolution chez le jeune enfant autiste - Pr Aussilloux.

- L'évaluation des capacités fonctionnelles et cognitives des personnes âgées ayant subi une intervention de chirurgie orthopédique - Pr Bonnel.

- L'épidémiologie de l'hyperhomocystéïnémie dans la thrombose veineuse profonde. Enquête cas-témoin multicentrique - Dr Quéré.

- L'essai prospectif randomisé de chimiothérapie d'induction des adénocarcinomes du bas oesophage et de la jonction cardio-tubérositaire par 5FU continu I.V. + Cisplatine, comparée à la chirurgie première - Dr Ychou.

 

EcO

Coût des Antibiotiques

Le coût de l'antibiothérapie représente 16% des dépenses en médicaments du CHU, c'est à dire 21,5 millions de francs. Pour sensibiliser et inciter les prescripteurs à une utilisation à la fois optimale pour le patient et rationnelle dans le choix des produits, les pharmaciens ont édité une plaquette précisant le coût des traitements journaliers des antibiotiques et des associations d'antibiotiques - tarif 1997.

 

NouveaU

Inauguration en septembre 1997 de Deux Unités de Traitement des Patients Autistes et Oligophrènes : New Fresco et l'Arche Bleue

Ces deux structures extériorisées accueillent les patients déficitaires devenus adultes. Leurs objectifs : faciliter la poursuite de projets de soins individualisés, la mise en place d'alternatives avec les établissements médico-sociaux et l'accession à une plus grande autonomie.

Les activités prescrites par les médecins sont animées par des infirmiers, aides soignants, ergothérapeutes, psychomotriciens et psychologues. Le suivi de ces patients est long. Il s'effectue en collaboration étroite avec les familles. Parents et professionnels interviennent pour des soins de qualité et le maintien de liens humains que ce type de pathologie a tendance à distendre.

La psychiatrie de secteur s'adapte, à moyens constants, au développement et à la spécificité accrue des techniques de soins, à l'éventail des pathologies, à la modification du profil de la clientèle et de ses exigences de confort. Ainsi, dans ces nouveaux locaux, la qualité des prestations hôtelières respecte l'intimité des personnes.

La création d'unités de soins intersectorielle a été prévue dès 1989 dans le Schéma Départemental d'Organisation de la Psychiatrie. Ces unités sont regroupées au sein d'une fédération des secteurs qui correspond à un découpage géodémographique.

Placées sous la responsabilité du Dr François Hemmi, ces unités dépendent de la Polyclinique Intersectorielle de Psychiatrie du CHU dont le Dr Jean-Claude Penochet est le coordinateur.

Les unités de traitement en chiffres :

40 lits d'hospitalisation à temps complet répartis dans deux sous unités de 10 lits et dans une de 20 lits.

Coût des travaux 16 900 000 F.

Investissement matériel 1 458 000 F.