IRM - Budget / Numéro 2 - Mars 1998

 

IRM

CHU DE FORT DE FRANCE

Désormais les malades de la Martinique ne seront plus obligés de se rendre à Paris, uniquement pour la réalisation de cet examen.

Quant aux malades des Antilles et de la Guyane, ils pourront, s'ils le souhaitent, bénéficier de cet examen en moins d'une journée de déplacement.

Annie Ramin, Directeur Général

 

FinanceS

Budget 1998

Le budget de 1998 est en augmentation de 2,56% par rapport à 1997.

La dotation financière va notamment permettre de renforcer les équipes de deux services : celle des urgences avec le recrutement de 11 personnes et celle du service de néonatalogie avec l'ouverture de 6 postes de puéricultrice et d'un agent de maîtrise en néonatalogie et la transformation de 2 postes d'aide-soignant en postes de puéricultrice.

 

High-TecH

L'arrivée de l'IRM renforce le rayonnement du CHU de Fort de France

Première IRM de la Région Antilles-Guyane

Quand la cause est juste et qu'il y a une volonté politique, on peut gagner ! Après plusieurs années d'incessantes démarches qualifiées par certains de "bataille pour l'IRM ", le CHU de Fort-de-France a obtenu le 2 novembre 1995 l'autorisation ministérielle de faire l'acquisition d'un appareil d'imagerie par résonance magnétique, exploité à égalité de temps par le secteur public et le secteur privé.

Cette victoire est celle de la mobilisation de tous les acteurs locaux : équipe du service d'imagerie médicale, Direction de l'établissement, élus, services de la Sécurité Sociale. Quant au Conseil Général et au Conseil Régional, ils ont accepté de manifester concrètement leur soutien à la Santé Publique et au CHU de Fort de France en finançant une partie de cet équipement, à hauteur respectivement de 2 millions de francs. Mise en service début 1998 l'IRM répond désormais aux demandes des trois départements antillo-guyanais.

Un partenariat exemplaire

Premier équipement de ce type dans la région et à la Martinique, l'installation de l'IRM est caractérisée par un partenariat à tous les niveaux :

Partenariat externe avec les entreprises chargées des travaux et de l'équipement.

L'éloignement des sites industriels de fabrication et le caractère novateur de l'installation a imposé des efforts particuliers aux équipes techniques locales qui devaient à tout prix respecter les délais.

Un partenariat interne

Un comité de projet créé à cette occasion a permis de progresser méthodiquement vers le but final, sans erreur.

La rédaction du cahier des charges permettant de procéder au choix de l'IRM a été le fruit d'une étroite collaboration étroite entre ingénieurs bio-médicaux et de Génie Civil. Equipes médicales et para-médicales ont elles aussi travaillé d'arrache-pied pour être en mesure de recevoir efficacement le premier malade à la date prévue. En effet, il fallait prévoir tout l'environnement nécessaire ainsi que la formation des hommes en temps et en heure, afin de ne pas perdre le bénéfice de l'apprentissage.

Composition du Comité de projet

Piloté par Monsieur Ventura, Directeur Général Adjoint aidé par les piliers du projet qu'ont été le Dr Ridarch, Chef de service de radiologie, Monsieur Suriam, Surveillant-Chef de Radiologie, Monsieur Gabriel-Regis, Monsieur Ventadour, Ingénieurs bio-médicaux, Monsieur Lallement, Monsieur Pivaty, Monsieur Charlery-Adele, Ingénieurs et Technicien Génie Civil.

Une complémentarité en mouvement

Exemplaire unique dans la grande région, cet équipement, outre ses avantages médicaux, permet au CHU de Fort de France de mettre en uvre un des axes majeurs de son projet médical : la complémentarité.

Complémentarité entre le public et le privé

L'IRM sera mis à la disposition des radiologues libéraux pour 50% de son temps de fonctionnement. Une convention régira les rapports entre les deux partenaires que sont le CHU de Fort de France et la Société Civile de Moyens constitués à cet effet par les radiologues libéraux.

Complémentarité entre les hôpitaux publics puisque les radiologues des Hôpitaux de Trinité et du Lamentin pourront utiliser cet équipement.

Complémentarité inter-régionale aussi, puisque cet équipement unique dans la région caraïbe qui s'étend de Puerto-Rico au Vénézuéla devra recevoir les malades de Guadeloupe et ceux de Guyane, et s'ouvrira aux régions anglophones.

" Par cette acquisition, le CHU de Fort de France résorbe une grande part de son retard en matière d'imagerie médicale. Mais il n'en reste pas moins beaucoup à faire pour une totale et durable mise à niveau. " estime le Dr A. RIDARCH.

L'historique de l'IRM

2 novembre 1995 : Autorisation ministérielle

1996 : Rédaction du cahier des charges durant un an compte tenu des nombreuses contraintes dont l'implantation de l'IRM dans les locaux de radiologie.

février 1997 : Choix du matériel

4 décembre 1997 : Arrivée du matériel à Fort de France 22 décembre 1997 : Réalisation du premier examen

Coût et financement de l'IRM

Coût de l'équipement : 8 900 000 F

Financement

Conseil Régional : 2 000 000 F

Conseil Général : 2 000 000 F

CHU : 4 900 000 F sur ses fonds propres

Travaux et équipements annexes : 2 100 000F financés sur les fonds propres du CHU.

Les indications de l'IRM

Les disciplines qui tirent le plus grand avantage de l'IRM sont la neurologie, la neurochirurgie, la rhumatologie et l'orthopédie, l'étude du pelvis. Les avancées technologiques et la mise en uvre de protocoles nouveaux ont élargi le champ d'application de la technique avec notamment le développement de l'angiographie par résonance magnétique et l'exploration des voies biliaires.

Les contre-indications

Certaines sont absolues : les patients porteurs de pace-maker, la présence de certains clips chirurgicaux, les corps étrangers métalliques intra-oculaires, certaines prothèses métalliques. D'autres sont relatives comme la claustrophobie.

L'imagerie par Résonance Magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale utilisée pour faire un diagnostic. Les examens par IRM ont une résolution anatomique comparable à celle des scanners, mais offrent un meilleur contraste et fournissent des éléments de diagnostic plus variés.