   Réseaux - Ostéoporose / Numéro 2 - Mars 1998
" A présent, il ne s'agit plus de faire bien. Avec l'application de l'ordonnance d'avril 1996, il faut désormais faire la preuve que le travail fourni est de qualité. " Bernard Roehrich, Directeur Général
RéseauX
Travail en réseau Agaora , le réseau ville hôpital sida 45 et le réseau ville hôpital toxicomanie du Loiret sont trois réseaux, trois passerelles entre l'hôpital, la ville, le département et la région. 1-Agaora, Réseau de l'Association Géronto-logique de l'Agglommération Orléanaise, Réseau Animation. Aboutissement d'une démarche partenariale initiée en 1992 par le service de médecine gériatrique du CHR et la CRAM, cette association a vu le jour le 13 mars 1996. Elle a pour vocation d'améliorer la qualité du maintien à domicile des personnes âgées en risque ou en perte d'autonomie sur l'agglomération orléanaise. Par son fonctionnement en réseau, elle favorise la coordination des pratiques gérontologiques. AGAORA reçoit en moyenne 92 sollicitations par mois. 2/3 d'entre elles émanent de particuliers - 25 à 30% débouchent immédiatement sur la réalisation d'un plan d'aide concertée entre intervenants de proximité. 5 services d'aide à domicile sont en mesure de répondre aux urgences. Les autres appels relèvent d'un besoin d'information ou d'évaluation globale d'une situation. Enfin 1/3 des appels proviennent des professionnels de l'agglomération. L'association dispose d'un " lieu ressources en gérontologie ", l'hôtel Groslot attribué gracieusement par la Ville d'Orléans. AGAORA organise des actions de prévention. Pour aider les auxiliaires de vie, aides ménagères, aides soignantes à mieux repérer les facteurs de risques de chute, une plaquette d'information et des formations leur sont proposées. Le fonctionnement de la structure est assuré par un financement multipartenarial émanant de la CRAM, du CHR qui met le personnel à disposition de l'association, de la mutuelle du Loiret, de l'AVA et de quelques communes de l'agglomération. 2-Réseau ville-hôpital sida 45 Créée en novembre 96, cette association a pour objet d'améliorer la prise en charge globale des patients séropositifs asymptomatiques et des patients sidéens. Son conseil d'administration regroupe des représentants de l'ensemble des professionnels du champ médico-social de l'hôpital et de la ville. Le réseau organise des modules de formation notamment sur les antirétroviraux, la charge virale, la grossesse et VIH, la séropositivité, les accidents d'exposition au sang. Une commission lien ville/hôpital/ville réfléchit à la continuité des soins dans le souci d'améliorer la prise en charge et l'accompagnement. Un carnet de liaison est en cours d'élaboration ainsi qu'un guide pratique et un numéro vert. Le réseau s'implique aussi dans des actions de prévention grand public avec la tenue de stands dans des manifestations telles le Forum des Droits de l'Homme, la Nuit du Zapping... Financement : le budget de fonctionnement et de formation est attribué par la DASS 45. Le dispositif d'aide à la vie quotidienne est financé à 75% par la DASS 45 et à 25% par la CPAM. 3-Réseau ville-hôpital toxicomanie du Loiret Ce réseau officialisé en décembre 1995 rassemble trois partenaires soucieux de coordonner la prise en charge des usagers de drogues dans le département du Loiret : le CHR, un centre spécialisé de soins aux toxicomanes et un regroupement de professionnels du secteur sanitaire et social. Ce réseau facilite la coopération entre les structures, conseille et forme les intervenants. Il a également pour mission d'orienter les demandes de sevrage, de substitution ou de prise en charge psycho-sociale vers des interlocuteurs appropriés. Le réseau est financé par la Direction Générale de la Santé d'une part et par la Direction des Hôpitaux d'autre part.
OsteoporosE
L'Ostéoporose ou l'épidémie silencieuse : un problème majeur de santé publique Maladie de la solidité osseuse, l'ostéoporose est une affection diffuse du squelette caractérisée par une masse osseuse basse et des altérations micorarchitecturales du tissu osseux entraînant un risque accru de fractures. Quelques chiffres 40% des femmes de plus de 50 ans, soit 160 000 parmi les 400 000 qui atteignent chaque année l'âge de la ménopause, souffriront avant leur décès d'une fracture ostéoropotique. Aux séquelles physiques s'ajoutent d'autres conséquences dont le risque de compromettre la qualité de vie de ces personnes. L'ostéoporose atteint tous les sites osseux mais la fracture du col fémoral est davantage étudiée du fait de sa gravité et de sa fréquence. 20 à 30% des patients décéderont dans l'année qui suit. En 2050, compte tenu du vieillissement de la population on prévoit 145000 nouvelles fractures du col fémoral. Son impact socio-économique est estimé à 7 milliards de F. En comparaison, une épidémie de grippe coûte 4 milliards de F. La prévention Orléans, ville pilote dans le domaine de la lutte contre l'Ostéoporose a mobilisé toutes les énergies le 21 juin 1997, deuxième journée mondiale de lutte contre ce fléau. Le Centre de Recherche et d'Information Nutritionnelle a organisé une exposition grand public sur le thème "capital calcium ". Les responsables du groupe de recherche et d'information sur l'Ostéoporose sont intervenus dans le cadre de conférences et d'ateliers portant sur les thèmes suivants : os et activité physique, ménopause et hormones, nutrition et ostéoporose. L'après-midi le public était convié à un rallye pédestre dans le parc floral . La recherche Une technique d'analyse de la texture osseuse sur radiographie a été mise au point par le Laboratoire Electronique Signaux Image de l'Université et développée en collaboration avec le Pôle d'Activité Rhumatologique du CHR d'Orléans. Cette technique associée aux mesures de densité pourrait, dans l'avenir, aider à définir le risque fractuaire. Enfin un projet hospitalier de recherche clinique portant sur l'analyse de texture osseuse sur radiographie dans une population féminine a obtenu un accord de financement des autorités ministérielles.
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