Numéro  4 - Septembre 1998 

Infections nosocomiales

Les infections nosocomiales représentent un véritable problème de santé publique. Le CHU de Fort de France n’y échappe pas avec un taux de prévalence de 8,2 %en 1996, le taux national étant compris entre 5 et 10%. Redoutables, ces infections acquises en milieu hospitalier ont des conséquences tant thérapeutiques que vitales, matérielles ou sociales. La lutte contre ce fléau oblige les équipes à remettre en question leurs pratiques professionnelles. Parmi les différentes actions menées par le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN), la formation et la sensibilisation tiennent une place de premier plan. Ainsi des journées d’information ont été organisées par le CHU et l’Association Martiniquaise en Hygiène Hospitalière. Ces actions attirent un grand nombre de professionnels. Les 15 et 16 décembre derniers ils étaient plus de 400 venus de tous horizons, hôpitaux périphériques et départements voisins, pour actualiser leurs connaissances afin d’améliorer la qualité des soins dispensés aux malades. 
A la suite de ces rencontres le personnel a souhaité recevoir d’autres formations sur l’hygiène hospitalière ayant un rapport étroit avec leur pratique quotidienne comme l’antisepsie de la main, les pièges microbiens autour du patient, les détergents-désinfectants...
Cette expérience sera renouvelée, peut-être avec le CHU de Pointe à Pitre qui avait initié cette démarche en 1996.
 

La vidéo médicale au CHU de Fort de France

En milieu médical, la vidéo associée à l’informatique est devenue indispensable à la plupart des spécialités médicales. Au CHU de Fort de France, on compte près d’une vingtaine de systèmes vidéo dans les services de soins notamment aux blocs opératoires avec deux systèmes vidéo endoscopiques en célio-chirurgie et en urologie, deux systèmes vidéo d’arthroscopie et deux systèmes vidéo endoscopiques en gynécologie. Dans les spécialités chirurgicales, ophtalmologie, ORL et neurochirurgie,  deux systèmes vidéo sont associés à un microscope opératoire.
Dans les laboratoires (Etablissement de Transfusion Sanguine, biologie, anatomie-pathologie...) on trouve également des systèmes vidéo sur les microscopes.
Enfin, en consultations externes, le service de gastro-entérologie possède 3 systèmes. En ORL, pneumologie et en endoscopie digestive les caméras CCD sont associées aux fibroscopes ce qui assure une stabilité de la qualité de l’image.
Historique
1973 : La première est caméra développée par des firmes allemandes.
1975 : Toujours en Allemagne apparaissent les systèmes vidéo. Associée à des endoscopes cette vidéo trouve sa première application à visée diagnostique dans les domaines gynécologiques, arthroscopiques et urologiques.
1980 : Les caméras miniaturisées arrivent sur le marché (Technologie CCD, système à couplage de charge). Grâce au progrès de l’électronique en miniaturisation, la vidéoendoscopie prend son essor avec la célio-chirurgie dite aussi chirurgie des petits trous.
1990 : Les caméras CCD sont utilisées avec les endoscopes.
 

Investissement biomédical

En 1997, le CHU de Fort de France a consacré plus de 22 millions de francs à l’acquisition de nouveaux équipements biomédicaux. Le principal investissement concernait l’Imageur par Résonance Magnétique pour plus de 10 millions de francs. Le respect des normes de sécurité anesthésique a conduit le CHU à remplacer ou acquérir de nouveaux matériels (moniteurs, ventilateurs ... ) à hauteur de 4 millions de francs. Parmi les autres services bénéficiaires on retiendra le bloc opératoire, la réanimation et la néonatalogie... Ces efforts, aussi importants soient-ils, sont loin de répondre à l'état des besoins.
 
 

Journée mondiale des malades : 13 février 1998

Le temps fort de cette journée fut l’Eucharistie célébrée par l’Evêque Monseigneur Marie-Sainte et les prêtres de l’aumônerie du CHU. Malades et personnels ont partagé un moment intense de recueillement. 
Au cours de la célébration l’Evêque a invité l'assistance à créer une  chaîne de solidarité et d’amour devant la souffrance.