Convention en psychiatrie - Allo Air Santé - Les adolescents en pédiatrie hospitalière - Euro 

Numéro 4  -  Septembre 1998 
 

Convention en psychiatrie 

 

L’AP-HP et l’hôpital Paul-Guiraud de Villejuif ont signé le 17 avril une convention pour une durée de trois ans. Elle a pour objet de rattacher le secteur de psychiatrie générale de Paul Guiraud au service de psychiatrie de Paul-Brousse. Cette convention répond aux orientations du schéma régional de psychiatrie d’Ile-de-France. Cet accord prévoit la création d'une unité sectorisée intra-hospitalière de 22 lits à Paul-Brousse qui conserve par ailleurs sa capacité actuelle de 50 lits. Des structures extra hospitalières complètent ce dispositif :  appartement thérapeutique, centre médico-psychologique, centre d’accueil thérapeutique à temps partiel. La prise en charge progressive des activités de secteur par le service de psychiatrie de Paul-Brousse est assurée par un réseau de psychiatrie spécialisé créé pour une période transitoire de trois ans. 
 

Allô Air Santé : 01.40.34.76.14. 

 

Toux, dyspnée, sensations de malaises.... Depuis le 28 juin 1995, Air Santé, permanence téléphonique au centre anti-poisons de Fernand-Widal met en garde sur les risques sanitaires liés aux pics de pollution et indique les mesures à prendre pour s’en protéger. 
Air santé répond à l’exigence de l’arrêté interpréfectoral du 25 avril 1994 qui institue une procédure destinée à limiter l’exposition de la population aux principaux indicateurs de pollution atmosphérique tels que le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote et l’ozone. Pour chacune de ces substances trois seuils de concentration ont été définis. La mesure de ces indicateurs et la diffusion des messages d’alerte sont assurées par le réseau Airparif en liaison avec le laboratoire d’hygiène de la Ville de Paris et le laboratoire central de la préfecture de police. 
Trois seuils de pollution 
Le premier correspond à une simple mise en éveil des services techniques et administratifs (préfecture, conseils généraux DGASS, Météo France ...). Dès le deuxième, un communiqué de presse informe les personnes à risque des précautions à prendre, éviter les efforts physiques intenses et l’exposition à d’autres irritants. Le troisième concerne toute la population. A titre d’exemple plus de quatre-vingts alertes ont été données entre juin 1995 et septembre 1997, 65 de niveau 1, 12 de niveau 2, 3 de niveau 3. Lorsque le niveau 2 est atteint, la permanence téléphonique d’Air santé est assurée par un médecin de l’équipe du centre anti-poisons, 7 jours sur 7, de 10 heures à 22 heures. En dehors des pics, un répondeur annonce l’absence de pollution préoccupante. Particuliers, journalistes, collectivités, médecins consultent régulièrement ce service. 
 

Les adolescents en pédiatrie hospitalière 

 

Chaque année, un adolescent sur dix est hospitalisé. Et un sur cinquante au moins trois fois. Ces jeunes malades ont-ils leur place en service de pédiatrie ? En 1992, une enquête publiée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale révélait déjà les principaux motifs d’hospitalisation des 13-19 ans en centre hospitalier général (CHG). A savoir les traumatismes, les affections chirurgicales, les maladies somatiques et les interruptions volontaires de grossesse. 
Une enquête exhaustive 
Aujourd’hui, ces constatations sont complétées par l’enquête nationale adressée à 300 services de pédiatrie et réalisée par le service de médecine pour adolescents de l’hôpital Bicêtre. Le Dr Patrick Alvin dresse un état des lieux de l’hospitalisation des adolescents en CHU et en CHG. 78% des services interrogés ont répondu. Voici les premières constatations : 
15 ans un âge limite souvent dépassé 
Alors que l’âge limite officiel d’admission ne devrait pas dépasser 15 ans et 3 mois, il est en pratique supérieur à 18 voire 20 ans. Les adolescents sollicitent de plus en plus la pédiatrie, ils représentent d’ailleurs plus de 10% des admissions pour 56% des services de pédiatrie. De leur côté, les pédiatres qui suivent un enfant depuis son plus jeune âge ont tendance à s’en occuper le plus longtemps possible surtout s’il présente une maladie chronique. 
40% des services de pédiatrie ont d’ailleurs élaboré un projet de service qui accorde une place particulière à l’activité médicale auprès des adolescents. Dans le même ordre d’idées 44% des services ont proposé à leurs équipes une formation aux problèmes de santé des adolescents. Cependant, seuls 39 des 300 services sollicités ont développé une réelle politique d’ouverture dans le domaine de la médecine pour adolescents en aménageant spécifiquement leur structure. De telles initiatives se rencontrent surtout dans les services de pédiatrie générale aux activités polyvalentes, souligne le Dr Alvin. Il peut s’agir d’un simple aménagement de quelques lits pour adolescents à un véritable dispositif de soins faisant partie intégrante du projet d’établissement. En fait, ces services sont beaucoup plus confrontés aux problèmes médico-psycho-sociaux des adolescents que les services spécialisés qui prennent en charge des pathologies plus ciblées (maladies neurologiques, pulmonaires ou cancéreuses...). 
A l’AP-HP les trois quarts des unités de pédiatrie sont spécialisés et seules trois d’entre elles ont fait l’objet d’un aménagement interne pour adolescents dont Bicêtre.  
Ce service de médecine pour adolescents est unique en France. Créé en 1982, il effectue près de 2 000 consultations par an, d’adolescents entre 12 et 20 ans et dispose de 20 lits d’hospitalisation. 
 

EURO 

 

L’AP-HP se prépare activement au passage à l’euro pour être en mesure dès le premier janvier 1999, d’encaisser et de payer en euros. Pour accompagner le passage à la monnaie unique, démythifier l’euro et donner une information fiable aux malades et au grand public, la délégation à la formation met en œuvre, en partenariat avec la direction des finances, un dispositif global de formation. 
En 1998, une formation générale à l’intention des équipes de direction abordera les aspects juridiques de la mise en place de l’euro. Elle sera animée par des intervenants de la direction des finances et du ministère de l’Economie et des Finances. Des formations à caractère technique seront réservées à tous les secteurs concernés, aux cadres administratifs et à leurs collaborateurs aux responsables des marchés publics, des frais de séjour, des traitements externes, de la régie et du personnel. 
Ces différentes sessions complètent les connaissances diffusées par l’exposition itinérante présentée dans les halls des 50 hôpitaux de l’AP-HP jusqu’en décembre 1998.