De nombreuses personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ou de syndromes apparentés vivent en étant représentées par des proches ou des professionnels. Dotés d’un statut officiel (tuteur, personne de confiance par exemple) ou non, ces représentants aident la personne à prendre certaines décisions ou prennent des décisions à sa place lorsque celle-ci ne le peut plus. Qu’en est-il de vivre en étant ainsi représenté ? L’EREMA (Espace national de Réflexion Ethique sur la Maladie d’Alzheimer) a organisé le 10 décembre 2009 son premier colloque sur ce thème d’actualité qui renvoie à la récente réforme du système de protection juridique des majeurs. La grande diversité de mesures pouvant être utilisées (tutelle, curatelle, mandat de protection future, personne de confiance, directives anticipées…) appellent à la fois des éclaircissements et des questionnements.