Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

13,5 M€ pour la nouvelle maternité de Thionville

Bonne nouvelle pour les futures mamans du Nord de la Lorraine, l’Etat vient d'accorder 13,5 Millions d'euros au CHR Metz-Thionville pour la construction du nouveau pôle Femme Mère Enfant à Thionville. D’une capacité de 99 lits et places, cette maternité accueillera 2 700 naissances par an. L’aide publique correspond à plus du tiers (33%) de l’investissement total estimé à 40,1 millions d’euros et sera accordée à 80% sous forme de capital et 20% sous forme d’exploitation. Ouverture prévue à l’automne 2017.

Bonne nouvelle pour les futures mamans du Nord de la Lorraine, l’Etat vient d’accorder 13,5 Millions d’euros au CHR Metz-Thionville pour la construction du nouveau pôle Femme Mère Enfant à Thionville. D’une capacité de 99 lits et places, cette maternité accueillera 2 700 naissances par an. L’aide publique correspond à plus du tiers (33%) de l’investissement total estimé à 40,1 millions d’euros et sera accordée à 80% sous forme de capital et 20% sous forme d’exploitation. Ouverture prévue à l’automne 2017.

Dans un communiqué commun, l’Agence Régionale de Santé de Lorraine et le CHR Metz-Thionville se sont félicités de cette décision ministérielle attendue depuis de nombreuses années, et notifiée le 21 novembre 2014 par la Ministre de la Santé.

Avec 2 500 accouchements par an, la maternité de Thionville assure une activité de référence sur la Lorraine Nord (niveau IIB).  Construite en 1967, elle est particulièrement vétuste et ne répond plus aux attentes des usagers, notamment en termes de confort hôtelier, engendrant une fuite de la patientèle vers le Luxembourg d’environ 200 naissances.
Le projet de reconstruction est depuis longtemps une urgence de santé publique reconnue pour le bassin thionvillois. Il a été soutenu depuis plusieurs années, et de manière constante, par l’Agence Régionale de Santé de Lorraine, qui l’a classé comme première priorité du schéma régional d’investissement en santé de la région Lorraine.
Le projet ne pouvait pas être lancé sans une aide de l’Etat, compte tenu du contexte d’endettement du CHR. Malgré la politique volontariste de retour à l’équilibre du CHR, ce dernier ne pouvait pas supporter en totalité l’endettement complémentaire qu’impliquait l’opération, ayant déjà absorbé les surcoûts et déficits d’hôpitaux privés repris ces dernières années pour éviter leur dépôt de bilan (maternité Sainte Croix, hôpital d’Hayange).
La situation financière du CHR sera impactée pendant plusieurs années par l’ouverture début 2013 du Nouvel Hôpital de Mercy et du pôle Femme Mère Enfant de Metz (investissement de 355 millions d’euros) ainsi que les travaux de mise en conformité du site de Bel Air prévus dans le plan directeur (59,7 millions d’euros) de Thionville.

Le projet d’une capacité globale optimisée de 99 lits et places regroupera les activités de gynécologie, obstétrique avec un secteur d’urgence dédié, de néonatologie, de pédiatrie générale et spécialisée, sur le site de Thionville. Cette structure sera dimensionnée pour assurer 2 700 naissances et renforcera les innovations déjà mises en place sur le site de Mercy avec notamment un espace physiologique, le renforcement de l’Hospitalisation à Domicile (existante depuis 2004) et du programme PRADO (sorties précoces), un confort accru pour les patientes avec des objectifs de Haute Qualité Environnementale selon un concept « d’éco-maternité ». 

Un volet capacitaire et des surfaces optimisées 
Avec moins 22,5 % pour le capacitaire et 9 454 m2 (surface dans œuvre) soit la référence basse du référentiel ANAP / Aelipce, la futur maternité entend maîtriser au plus juste son coût global et veiller à un fonctionnement efficient en lien avec l’ARS et le COPERMO. Le programme inclut la construction d’une hélistation sur le toit, ce qui permettra le rapprochement des transports héliportés du Service d’Accueil des Urgences (SAU) de Thionville, aujourd’hui distant d’un kilomètre, alors que le SAU Thionvillois constitue le premier site d’accueil d’urgences de Lorraine avec plus de 55 000 passages en 2013.
La construction est lancée dans le cadre d’un appel d’offres de conception-réalisation. Elle présente une certaine complexité technique liée au raccordement nécessaire au bâtiment existant et à l’utilisation partielle ou totale de la « Tour de pédiatrie ».
L’octroi de l’aide de l’Etat fait suite aux bons résultats financiers du CHR, salués par le COPERMO performance. Le CHR est parvenu à l’équilibre budgétaire dès 2013 (hors surcoûts engendrés par la reprise des établissements privés). Le COPERMO performance a validé par ailleurs le plan d’efficience, proposé par le CHR, de 23,6 M€ (61 % de réduction de charges et 39 % de recettes) sur 4 ans permettant d’atteindre un taux de marge de 7% (non aidé) en 2017 ; ses objectifs ont été strictement tenus en 2013-2014 comme l’a constaté l’IGAS (Inspection Générale de l’Action Sociale) lors d’une visite de suivi en septembre 2014.
L’acceptation du projet est liée aussi à la collaboration étroite menée entre l’Agence Régionale de Santé de Lorraine et le CHR Metz Thionville, à la qualité du dossier technique présenté par les équipes médicales, soignantes et administratives du CHR et au soutien des élus.

Maternité : activité phare du CHR
Acteur de premier plan dans l’offre de soins régionale et nationale, le CHR Metz Thionville assure au total 6 500 accouchements sur les 3 sites gérés en direction commune depuis 2007 : Metz (3 000 accouchements), Thionville (2 500) et Briey (1 000 accouchements).

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”