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1er programme de recherche infirmière : un projet du CHU de Lyon retenu

Afin de développer la recherche en soins infirmiers, le Ministère de la Santé a créé, en 2009, un Programme Hospitalier de Recherche Infirmier (PHRI). En 2010, une douzaine de dossiers ont été retenus par le Ministère parmi lesquels, un projet de recherche présenté par Bérangère Dufour, infirmière éducatrice en néphrologie au Centre Hospitalier Lyon Sud. Intitulé «Influence d'une information multidisciplinaire sur l'aide au choix d'une technique autonome de suppléance de l'insuffisance rénale chronique terminale », il a pour objectif d'évaluer l'apport d'une information conjointe infirmière/psychologue dans la sélection d'une technique de suppléance.

Afin de développer la recherche en soins infirmiers, le Ministère de la Santé a créé, en 2009, un Programme Hospitalier de Recherche Infirmier (PHRI). En 2010, une douzaine de dossiers ont été retenus par le Ministère parmi lesquels, un projet de recherche présenté par Bérangère Dufour, infirmière éducatrice en néphrologie au Centre Hospitalier Lyon Sud. Intitulé «Influence d’une information multidisciplinaire sur l’aide au choix d’une technique autonome de suppléance de l’insuffisance rénale chronique terminale », il a pour objectif d’évaluer l’apport d’une information conjointe infirmière/psychologue dans la sélection d’une technique de suppléance.

La Ministre de la Santé rencontrera personnellement les participants à ce programme de recherche, une première en France, le 25 mai prochain et témoignera ainsi de son attachement à ce que la recherche en soins infirmiers prenne son essor.

L’information du patient en insuffisance rénale chronique est une étape indispensable de sa prise en charge pour améliorer la connaissance de la maladie et pour le rendre acteur de sa maladie. Cette information est particulièrement cruciale lors du choix d’un traitement de suppléance. Il existe en effet différentes techniques d’épuration extra rénale : La dialyse : le sang du patient est filtré par une machine (circulation extra-corporelle) qui remplace le rein. Elle doit être effectuée 3 fois par semaine pendant 4h dans un centre dédié. L’autodialyse est rare, elle peut être réalisée à domicile mais exige la présence d’un tiers pendant l’intervention. La dialyse péritonéale (DP): l’épuration sanguine s’effectue à l’intérieur de l’organisme, en injectant un liquide dans la cavité péritonéale (dans le ventre). Ce liquide va, petit à petit, se charger de tous les déchets puis être évacué.
La prescription habituelle chez un adulte est de 4 échanges quotidiens. Le patient effectue lui-même les manipulations, à son domicile. L’information sur ces techniques est habituellement faite par le médecin néphrologue et par l’infirmière éducatrice du service.

Le choix dépend d’abord du choix du patient, de critères médicaux mais aussi psycho-sociaux et environnementaux. Des freins psychologiques peuvent être exprimés en fonction de la représentation que se fait le patient de sa maladie et de son image corporelle.

Le projet de recherche consiste à proposer à certains patients une information conjointe par une infirmière et un psychologue à chaque étape du processus d’information du patient et de son entourage sur le choix d’une technique autonome, en particulier la dialyse péritonéale. Une autre catégorie de patient aura la même information donnée seulement par l’infirmière éducatrice.

88 patients pour chaque groupe seront inclus dans l’étude pour une durée de 2 ans. L’hypothèse est de passer d’un taux de 13% de patients ayant choisi la La dialyse péritonéale dans le groupe infirmière seule à 30% pour le versus infirmière et psychologue. Les critères de jugement secondaires sont la description des caractéristiques médicales et socio-économiques et environnementales des patients associées au choix d’une des techniques et l’identification de facteurs d’amélioration dans l’information des patients pour les aider à choisir la technique qui correspond le mieux à leur choix de vie et si possible à une meilleure autonomisation. L’étude sera financée à hauteur de 31 395 €. Les résultats sont attendus en 2012.

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