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1ère naissance française après vitrification de l’ovocyte

Une première grossesse française a été obtenue après vitrification de l’ovocyte dans le service d’histologie-embryologie-biologie de la reproduction du Pr Jean-Philippe Wolf à l’hôpital Cochin (AP-HP). L’enfant né naturellement à 36 semaines le 4 mars dernier à l’hôpital Robert Debré (AP-HP), se porte parfaitement bien et pesait 2980 g pour 48 cm à la naissance.

Une première grossesse française a été obtenue après vitrification de l’ovocyte dans le service d’histologie-embryologie-biologie de la reproduction du Pr Jean-Philippe Wolf à l’hôpital Cochin (AP-HP). L’enfant né naturellement à 36 semaines le 4 mars dernier à l’hôpital Robert Debré (AP-HP), se porte parfaitement bien et pesait 2980 g pour 48 cm à la naissance. 
 
La vitrification est une technique de congélation des embryons ou des cellules reproductrices féminines qui repose sur une baisse ultrarapide de la température sans formation de cristaux de glace. Dans ce cas, la vitrification a permis la congélation rapide des cellules reproductrices féminines, les ovocytes, de la mère.
 
La vitrification des ovocytes avait été décidée le jour de la ponction, afin de ne pas perdre les ovocytes du fait d’un échec de recueil du sperme du conjoint. Du sperme a ensuite été recueilli et congelé pour éviter que la situation ne se reproduise. L’équipe du Pr Wolf a ensuite réalisé la fécondation de l’ovocyte in vitro par micro-injection du sperme (technique Intra Cytoplasmic Sperm Injection : ICSI). Cet enfant est donc issu d’une double congélation de l’ovocyte et du sperme.
 
La vitrification des ovocytes permet aujourd’hui de conserver des ovocytes frais non fécondés et donne la possibilité de préserver la fertilité des patientes. Déjà pratiquée en dehors de nos frontières, cette technique a été autorisée en France par la loi de bioéthique votée en 2011 dans des cas précis comme celui-ci. Elle l’est également pour assurer la préservation de la fertilité féminine en cas de traitement à risque stérilisant.
 
Situé au sein du nouveau Port-Royal, le centre d’assistance médicale à la procréation (AMP) des Hôpitaux universitaires Paris Centre (AP-HP) des Pr de Ziegler et Wolf associe des spécialistes de la reproduction – médecins et biologistes – et des gynécologues obstétriciens ainsi que le plus important Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (CECOS) de France, pour une prise en charge globale de l’infertilité. 
 
1er centre pour l’activité d’aide médicale à la procréation  avec dons d’ovocytes d’île de France, l’hôpital Cochin (AP-HP) réalise près de 1 000 fécondations in vitro réalisés par an : 939 cycles débutés et 987 transferts d’embryons en 2010
Chiffres clés des centres médicaux d’aide à la procréation de l’AP-HP

6 centres d’AMP, au sein des hôpitaux Pitié-Salpêtrière, Tenon, Bichat, Cochin, Jean-Verdier et Antoine Béclère. 3 sites de l’AP-HP ont la particularité de prendre en charge les couples "en risque viral" (hépatites et HIV) : Cochin, Pitié Salpêtrière et Bichat.
3 Centres d’Etude et de Conservation des Œufs et du Sperme Humains : Cochin, Tenon, Jean-Verdier
Concernant la préservation de la fertilité, l’ensemble des sites réalisent une activité d’autoconservation des gamètes et tissus germinaux à usage autologue en particulier les 3 sites accueillant un CECOS
L’accueil d’embryons est assuré sur les sites de Cochin et Tenon
Le diagnostic pré-implantatoire (DPI) est  autorisé sur 3 sites en France, dont un à l’AP-HP : Antoine-Béclère – Necker Enfants-malades

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