4 patients par jour pour le 1er Petscan de France

Mis en en service fin décembre, le Pet Scan de l'hôpital de Brabois - le premier Pet Scan installé en France- est désormais pleinement opérationnel. Aux commandes de l'appareil, le Pr Gilles Karcher et le Pr Alain Bertrand réalisent déjà quatre examens par jour.

Mis en en service fin décembre, le Pet Scan de l’hôpital de Brabois – le premier Pet Scan installé en France- est désormais pleinement opérationnel. Aux commandes de l’appareil, le Pr Gilles Karcher et le Pr Alain Bertrand réalisent déjà quatre examens par jour.

Lorsque nous disposerons du traceur produit par notre cyclotron, nous devrions augmenter notre capacité d’examens/jour annonce Gilles Karcher. Pour l’heure, le précieux liquide est acheminé quotidiennement depuis Paris. Soumis à une procédure stricte d’autorisation, l’appareil nancéien attend toujours l’indispensable feu vert, malgré une parfaite conformité. Ce n’est qu’une question d’heures, assurait Gérard Bouillaguet, chef de projet à Cisbio-international.


Le Pet scan pour quelles indications ?

La tomographie par émission de positons couplée à un scanner, permet de suivre la diffusion d’un traceur radioactif dans l’organisme. Celui-ci se fixant de préférence sur les cellules cancéreuses (à cause de leur renouvellement rapide) c’est « l’image générale de diffusion d’un cancer » que l’on peut observer. Une information essentielle dans de nombreuses situations cliniques, soit pour conforter un diagnostic, évaluer la propagation d’un cancer, ou encore dans le cadre du suivi de la maladie.
Le fludéoxyglucose [18F] est indiqué en oncologie, parmi les examens d’imagerie, en permettant une approche fonctionnelle des pathologies, organes, ou tissus dans lesquels une augmentation de la consommation de glucose est recherchée.


Les indications suivantes ont été particulièrement documentées :

Diagnostic
Nodule pulmonaire isolé : caractérisation
Adénopathie cervicale métastatique d’origine inconnue
Recherche du primitif
Stadification
Cancer primitif et détection des métastases pulmonaires
Tumeurs des voies aérodigestives supérieures, Récidive de cancer colorectal
Lymphome malin
Mélanome
Suivi de la réponse thérapeutique :
Cancer des voies aérodigestives supérieures
Lymphome malin
Détection des récidives suspectes
Cancer des voies aérodigestives supérieures
Cancer primitif pulmonaire
Cancer colorectal
Lymphome malin
Mélanome

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.