A Lyon, la chirurgie robotisée possède son centre expert

Le CHU de Lyon accélère le développement de la chirurgie robotisée et crée un centre unique et multidisciplinaire de robotique. Chirurgie viscérale, cardiaque, ORL, gynécologique, urologique et pédiatrique, les applications de la chirurgie robotisée intéressent un nombre croissant de disciplines. Ambitionnant de devenir le référant national en chirurgie robot-assistée le CHU de Lyon innove en créant un centre unique dédié à la chirurgie robotique qui réunit toutes les compétences autour de cette technique mini-invasive. Les urologues, les gynécologues et les ORL ont déjà emménagé au Ventre Hospitalier Lyon Sud. Début 2011, ils seront rejoints par les pédiatres, les chirurgiens digestifs et par les cardiochirurgiens.

Le CHU de Lyon accélère le développement de la chirurgie robotisée et crée un centre unique et multidisciplinaire de robotique. Chirurgie viscérale, cardiaque, ORL, gynécologique, urologique et pédiatrique, les applications de la chirurgie robotisée intéressent un nombre croissant de disciplines. Ambitionnant de devenir le référant national en chirurgie robot-assistée le CHU de Lyon innove en créant un centre unique dédié à la chirurgie robotique qui réunit toutes les compétences autour de cette technique mini-invasive. Les urologues, les gynécologues et les ORL ont déjà emménagé au Ventre Hospitalier Lyon Sud. Début 2011, ils seront rejoints par les pédiatres, les chirurgiens digestifs et par les cardiochirurgiens.

Les Hospices Civils de Lyon ont déjà signé une première en France en chirurgie robot assistée : la laryngectomie partielle par voie orale avec robot réalisée en avril 2009. Fort de cette expertise nationale de plus de 6 ans, le CHU de Lyon a été sélectionné pour conduire un projet de recherche de l’institut national du cancer et de l’INSERM. Enfin, l’établissement mènera des coopérations avec les établissements publics et privés de la région.

La chirurgie robotique
Ablation de la prostate en épargnant le plus possible les fonctions d’érection et de continence, chirurgie du larynx sans trachéotomie, chirurgie des cancers de l’utérus avec préservation nerveuse, chirurgie de l’obésité… L’utilisation du robot permet au chirurgien de pratiquer tous les gestes de la chirurgie mini invasive sous coelioscopie avec plus de confort (vision plus stable et en 3D, travail dans l’axe du corps) et d’en réaliser d’autres jusqu’alors impossibles en coelioscopie (rotation des instruments à 360°). Quant aux patients ils apprécient ces interventions mini-invasives qui leur laissent de plus petites cicatrices, entraînent moins de pertes sanguines et leur permettent de récupérer plus vite au cours d’hospitalisation plus rapides.

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