Doté d’une surface utile de 6 700 m² et conçu par le cabinet d’architectes Michel Beauvais Associés, le bâtiment public-privé de Neurosciences s’étend sur cinq niveaux. Le coût de l’opération toutes dépenses confondues (TDC) s’élève à 18 M€.
Les locaux de consultations externes dédiés aux chirurgiens hospitaliers et libéraux ont été prévus au niveau – 1, au même étage que les blocs opératoires (deux pour le CHUN et deux pour l’Hôpital Privé les Franciscaines). Le niveau – 2 du bâtiment pourra accueillir un plateau d’imagerie en coupe. Enfin, 40 lits de neurochirurgie (25 pour l’Hôpital Privé les Franciscaines, 15 pour le CHUN) seront installés au niveau 0.
Coopération public-privé
Le schéma inter régional de neurochirurgie 2008-2014 ayant autorisé la création d’une activité de neurochirurgie adulte à Nîmes dans le cadre d’une coopération public-privé avec, à terme, le regroupement de l’activité sur un site unique, un Groupement de coopération sanitaire (GCS) de moyens avait été constitué en février 2008 entre le CHU de Nîmes (CHUN) et l’Hôpital Privé les Franciscaines (groupe Hexagone Santé Méditerranée). Dès la deuxième année de fonctionnement, l’activité nîmoise de neurochirurgie s’était hissée au deuxième rang, en volume, de l’ancienne région Languedoc-Roussillon.
Une fois l’activité lancée, le CHUN et l’Hôpital Privé les Franciscaines se sont attachés à préparer l’opération de regroupement des activités de neurochirurgie du crâne et de chirurgie du rachis sur un site unique. Un protocole d’accord en précisant les modalités avait été signé le 22 juin 2016, après concertation étroite avec l’ARS Languedoc-Roussillon. Le chantier de construction du futur bâtiment Neurosciences, sur le campus hospitalo-universitaire Carémeau, avait débuté quelques jours après.
Unité de lieu
Le principe d’une mutualisation des moyens humains et des locaux avait été posé par les professionnels, et s’est jusqu’à présent concrétisé par une organisation unique de la permanence des soins, les praticiens de l’hôpital et de la clinique partageant les astreintes de neurochirurgie. De même, le comité médical du GCS avait acté le principe de l’unité de lieu pour les neurochirurgiens entre leur activité de neurochirurgie soumise à autorisation et leur activité de chirurgie du rachis, afin de sécuriser la continuité des soins apportés aux patients.