A Poitiers, inauguration de la salle de conférence « Camille-Guérin »

Le CHU de Poitiers a souhaité donner le nom de Camille Guérin à la salle de conférence, située à Jean-Bernard, sur le site de la Milétrie. L'inauguration, ouverte au public, se déroulera le mardi 25 septembre à 18 heures.

Le CHU de Poitiers a souhaité donner le nom de Camille Guérin à la salle de conférence, située à Jean-Bernard, sur le site de la Milétrie. L’inauguration, ouverte au public, se déroulera le mardi 25 septembre à 18 heures.
Il y a 110 ans, le vétérinaire poitevin Camille Guérin et le bactériologiste Albert Calmette découvrent le remède à la tuberculose, une maladie infectieuse affectant, le plus souvent, le système respiratoire. Le vaccin bilié de Calmette et Guérin, plus connu sous le nom de BCG, va alors sauver nombre de vies dans un contexte d’entre-deux guerres où la population européenne est fortement touchée par la tuberculose, mortelle à cette époque. En 1921, la première vaccination humaine a lieu à l’hôpital de la Charité à Paris. Jusqu’à sa mort, en 1961, Camille Guérin se sera investi dans la lutte contre la tuberculose. 

Documentaire et échanges

Alain Claeys, président conseil de surveillance du CHU, Jean-Pierre Dewitte, directeur général et le professeur Bertrand Debaene, président du commission médicale d’établissement, inaugureront la salle de conférence Camille-Guérin, le mardi 25 septembre à 18 heures, à Jean-Bernard, sur le site de la Milétrie. Un documentaire sur Camille Guérin sera projeté, qui sera suivi d’un temps d’échanges en présence du Pr Jean-Claude Meurice, chef du service de pneumologie du CHU de Poitiers, de Bernard Santoni-Guérin et de Françoise Thénault-Guérin, petit-fils et petite-fille de Camille Guérin, et de Sylvain Thénault-Guérin, arrière-petit-fils et président de l’association Camille-Guérin.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

Dossier : l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

L’Accident Vasculaire Cérébral touche 150 000 personnes par an. Responsable de 110 000 hospitalisations selon le ministère de la santé, cet arrêt soudain de la circulation sanguin à l’intérieur du cerveau représente la troisième cause de décès chez l’homme et deuxième chez la femme, soit au total 30 000 décès par an. En France, plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC.

AVC : la promesse d’une prise en charge en moins de dix minutes

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Coup d’oeil sur le métier d’infirmière formatrice

Isabelle Teurlay-Nicot est infirmière formatrice auprès des aides-soignants à l’IMS (Institut des Métiers de la Santé) du CHU de Bordeaux. Un métier qui ne se limite pas seulement à la notion d’apprentissage. En juillet dernier, elle a accepté de revenir sur cette profession ou se mêlent expertise médicale et pédagogie.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.