Les 60 patients qui chaque jour passent une IRM ou un scanner au sein du pôle régional de cancérologie (PRC) du CHU de Poitiers bénéficient d’une alliance publique-privée particulièrement efficace. Créée voici trois ans par les radiologues du CHU et du centre de radiologie Pictavix, cette unité d’imagerie illustre la politique territoriale de rapprochement entre la ville et l’hôpital.
Dans cette structure financée de façon équitable par le public et le privé, les moyens humains et les équipements sont mutualisés. Résultats les patients du CHU, de la polyclinique et du fief de Grimoire, sont reçus dans des délais très courts, entre 4 et 10 jours aujourd’hui contre 6 à 8 semaines auparavant. Ils peuvent choisir leur radiologue parmi une vingtaine de professionnels. Quant aux patients dirigés en urgence, ils sont reçus en moins de 48h.
Un développement programmé
A horizon 2023, le GIE va acquérir de nouvelles machines, dont une IRM dosimétrique. Ce développement fait partie du programme d’agrandissement du pôle de cancérologie inscrit au projet d’établissement 2019-2023.
Le groupement d’intérêt d’économique (GIE) du pôle régional de cancérologie (PRC) est dirigé par quatre administrateurs : Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU, le Pr Rémy Guillevin, radiologue au CHU, les Drs Laurent Tailboux et Didier Facon, radiologues de ville.
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.