Depuis la rentrée de septembre 2011, les enfants hospitalisés ne pouvant se déplacer jusqu’à la salle de classe de l’hôpital peuvent suivre l’enseignement de leurs professeurs en direct et en duplex sur des tablettes numériques. Equipés de casques et de micros, ces élèves se connectent depuis leur lit à l’école interactive du CHU Estaing de Clermont-Ferrand ; un système unique en France qui a valu au CHU de Clermont-Ferrand d’être labellisé par le ministère de la Santé dans le cadre du label « 2011, année des patients et de leurs droits ».
L’achat du matériel (logiciel et tablettes) et le câblage du site, indispensable à ce projet ont été financés par des associations et des clubs service. Jusqu’à présent, seuls certains services de Pédiatrie étaient équipés de ce système de tablettes interactives. Grâce à l’association « Coeur des Anges » et à sa participation à hauteur de 26 000 €, le dispositif d’école interactive « au lit du patient » va être étendu à l’ensemble des services du pôle Pédiatrie.
En savoir plus sur l’association « Coeur des Anges »
Fondée en 2007, l’association offre aux enfants des moments inoubliables, et leur apporte le meilleur confort dans les hôpitaux. L’antenne clermontoise de l’association, dirigée par Dominique Vogt, est particulièrement active et dynamique puisque, chaque année, une dizaine de projets est réalisée avec le soutien de clubs sportifs, d’artistes, de laboratoires pharmaceutiques, de média, etc.
Perfusionniste : ce métier de la santé aussi indispensable que méconnu
Nicolas Rougier est perfusionniste au bloc cardiologie de l’Hôpital Haut-Lévêque (CHU de Bordeaux). Une bonne partie de son quotidien consiste à gérer la circulation extracorporelle du sang d’un patient qui se fait opérer et, bien souvent, à arrêter le cœur de ce dernier. Une responsabilité non négligeable mais qui reste largement mal (re)connue. Il y a quelques jours, nous avons accompagné Nicolas Rougier, lors d’une intervention sous haute tension. Pour CHU Média, il a accepté de nous parler de son métier, pratiqué dans l’ombre par seulement trois-cent personnes en France, et pourtant si essentiel.