Alzheimer : 150 personnes accueillies au sein de l’unité cognitivo-comportementale en un an

L’Unité cognitivo-comportementale du CHU de Strasbourg célèbre son premier anniversaire dans l’enthousiasme. Depuis février 2011, 150 alsaciens et leur famille ont pu apprécier les bienfaits des thérapies non médicamenteuses dans le traitement des patients en phase aigüe de la maladie d’Alzheimer ou apparentée.

L’Unité cognitivo-comportementale du CHU de Strasbourg célèbre son premier anniversaire dans l’enthousiasme. Depuis février 2011, 150 alsaciens et leur famille ont pu apprécier les bienfaits des thérapies non médicamenteuses dans le traitement des patients en phase aigüe de la maladie d’Alzheimer ou apparentée.
Nouveau Service de Soins et de Réadaptation, l’Unité cognitivo-comportementale accueille pour une durée moyenne de 4 semaines des patients valides, atteints de maladie d’Alzheimer ou apparentée et traversant une période de crise. Cette phase aigüe se traduit par l’apparition ou l’exacerbation des troubles du comportement productifs : agitation, déambulation excessive ou autres comportements moteurs aberrants, agressivité, cris, troubles du sommeil… L’objectif est de stabiliser à nouveau la personne pour qu’elle puisse retrouver son domicile d’origine.
L’équipe pluri-disciplinaire a cherchera à identifier la nature et la sévérité des troubles du comportement puis les causes somatiques et/ou psychologiques de la décompensation comportementale, ainsi que ses répercussions sur la qualité de vie du patient et la charge de l’aidant. Le patient bénéficie également d’une évaluation globale : autonomie, cognition, état nutritionnel, marche, continence, risques à domicile,…
Pas de médicament mais le déploiement de thérapies non médicamenteuses (psycho-sociales, corporelles, sollicitant l’environnement, stimulations cognitives, prise en charge psycho-éducative de l’aidant) ; dans une architecture adaptée (des chambres individuelles spacieuses, un lieu de vie commun aux patients, un eterrasse extérieure sécurisée… …)
Au terme de l’hospitalisation, le retour à domicile est minutieusement préparé avec la mise en place d’aides techniques et humaines et l’organisation du suivi, en étroite collaboration avec les différents dispositifs de maintien à domicile. L’éducation thérapeutique de l’aidant, assurée au sein du service, optimise cette démarche.
Il s’agit de la 2ème UCC créée en Alsace dans le cadre du plan Alzheimer qui s’est traduit par une participation au financement des travaux à hauteur de 200 000 euros et le renforcement en personnel avec une enveloppe dédiée de 200 000 euros par an. Depuis 2008, 55 unités cognitivo-comportementales ont ouvert en France dont 13 en CHU.

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