Angers, le CHU aux 1 000 fans

Le CHU d'Angers vient de passer le cap des 1 000 fans sur Facebook et compte près de 700 followers sous twitter ! Alors que beaucoup hésitent encore à sauter le pas des réseaux sociaux, l’établissement angevin s’est résolument engagé dans une politique d’e-communication dynamique.

Le CHU d’Angers vient de passer le cap des 1 000 fans sur Facebook et compte près de 700 followers sous twitter ! Alors que beaucoup hésitent encore à sauter le pas des réseaux sociaux, l’établissement angevin s’est résolument engagé dans une politique d’e-communication dynamique.

En quelques mois, le CHU a pu vérifier combien cette stratégie était payante tant en interne qu’en externe. Les 150 news postées sur Facebook par le CHU depuis le début de l’année sont autant de lancement de conversations numériques qui suscitent intérêt et réactions. Les internautes ont « liké » ces échanges concis, factuels et illustrés où les commentaires ont autant d’importance que le flash initial. « Avec 12 000 "lecteurs" uniques par semaine, le CHU gagne en proximité, en interactivité… et en notoriété» note Anita Rénier, Chef du service communication qui cite un post lu 10 000 fois : le focus sur la babicoc©, le fameux couffin pour l’IRM des bébés – une  innovation issue de la recherche en soin angevine-.
Un autre message sur les premiers pas d’une sage-femme en salle d’accouchement s’est mué en forum entre les agents d’un même pôle.
Enfin, au palmarès des reprises, l’internaute retrouvera les recommandations à suivre en période de la canicule,  ; la note a suscité des messages d’encouragement et de reconnaissance de la part des usagers.

e-communication toujours avec les tweets qui accompagnent le CHU dans ses relations presse et publiques notamment avec les décideurs. Ainsi le 19 juillet 2013, le CHU présentait à la presse son plan d’actions "grandes chaleurs" et l’annonçait dans un tweet qui a parfaitement rempli sa mission à en croire la large reprise de l’information. 

Facebook, twitter et les autres réseaux complètent la palette des supports de communication dans une approche bien différente des médias traditionnels. "Au plus près des usagers et décideurs, ils nous offrent une belle opportunité de promotion des innovations développées par les équipes hospitalo-universitaires ou d’alerte sur des problèmes de santé publique dans le respect de notre mission de prévention.  reconnaît Anita Rénier. Les réseaux sociaux sont aussi de formidables outils d’émulation des équipes ; une émulation différente mais complémentaire de celle portée par le management conventionnel car plus proche de la vie du service et de l’esprit de communauté… Facebook, twitter sont la déclinaison numérique des principes d’ouverture et de démocratie sanitaire que le CHU met en pratique au quotidien".

Bon à savoir
La commission communication de la Conférence des Directeurs Généraux de CHU mène actuellement une réflexion sur les réseaux sociaux et l’hôpital. Les travaux portent sur les contraintes juridiques et éthiques propres à la santé et au web.
Article sur le même sujet
Hôpitaux et réseaux sociaux : les bonnes pratiques en un guide

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.