Angers veille sur le coeur des cosmonautes

A sa manière, le CHU d'Angers participe à la conquête spatiale en étudiant le système cardio-vasculaire des cosmonautes dans le cadre d'une coopération franco-russe : Depuis 2 ans l'établissement angevin co-anime, avec l'agence spatiale russe et le CNES un programme de recherche clinique et scientifique. Il s'agit de mettre au point un appareillage médical ("cardiomed") surveillant le système cardio-vasculaire des cosmonautes qui embarqueront à partir de l'année prochaine à bord de la station spatiale internationale.

A sa manière, le CHU d’Angers participe à la conquête spatiale en étudiant le système cardio-vasculaire des cosmonautes dans le cadre d’une coopération franco-russe : Depuis 2 ans l’établissement angevin co-anime, avec l’agence spatiale russe et le CNES un programme de recherche clinique et scientifique. Il s’agit de mettre au point un appareillage médical (« cardiomed ») surveillant le système cardio-vasculaire des cosmonautes qui embarqueront à partir de l’année prochaine à bord de la station spatiale internationale.

Le Docteur Marc-Antoine Custaud, du CHU d’Angers, reçoit cette semaine ses collègues russes pour une phase de test de cardiomed, système qui en est à ses derniers stades de développement. Ainsi pendant 5 jours, médecins et ingénieurs des 2 pays vont-ils réaliser une première série de tests avant de se retrouver en fin d’année, à Moscou, pour les derniers tests avant l’embarquement.

C’est à la fois ce programme de recherche, ses implications tant en médecine spatiale que ‘terrienne » et les modalités de la coopération franco-russe qui a été présenté à l’occasion du point Presse le 8 juin au CHU d’Angers. Le Docteur Custaud, service d’explorations fonctionnelles du CHU, et le Docteur Kotovskaya, de l’institut des problèmes biomédicaux de Moscou, en présence de Guillemette Gauquelin Koch – responsable « des sciences de la vie » au CNES, ont également rappelé les enjeux de la coopération franco-russe.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Le CHU de Bordeaux aux petits soins avec ses nouveaux internes

Le 15 mai dernier, deux cent six nouveaux internes ont été accueillis au Grand Théâtre, bâtiment phare de la capitale girondine et propriété du CHU de Bordeaux. Un événement en grandes pompes voulu par Yann Bubien, peu de temps après son arrivée en tant que Directeur général.

A saint-Étienne, cette nouvelle clinique soigne les champions comme les sportifs du dimanche

Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.

Dossier : l’arthrose

L’arthrose est une maladie articulaire qui touche dix millions d’individus en France. Si 65% d’entre eux ont plus de soixante-cinq ans, il n’en reste pas moins qu’une diversité de causes implique également le développement de la maladie chez les plus jeunes.

Jérôme Pourrat : « L’aumônier est un facteur de paix dans l’hôpital. »

Sensibiliser le personnel soignant et informer les patients sur leur droit au culte à l’hôpital public, et ce quelle que soit leur religion. C’est le quotidien de Jérôme Pourrat, aumônier depuis quatre ans au CHU de Saint-Étienne. Dans le cadre de notre série vidéo Les Chuchoteurs !, l’ex photographe a accepté de revenir sur son parcours et sur ses missions.

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.