Angiographie, le CHU de Bordeaux s’équipe de deux nouvelles salles ultramodernes

Le CHU de Bordeaux vient d’investir plus de 2 millions d’euros dans une salle conventionnelle double camera rayons X de dernière génération et dans une salle avec caméra sur bras robotisé. Ces plateaux high tech complètent la plateforme d’imagerie médicale interventionnelle du groupe hospitalier Pellegrin. Grâce à ces équipements, les traitements lourds et plus invasifs sont remplacés par des thérapies mini-invasives guidées par l'image. Chaque année, un millier de patients suivis en oncologie, orthopédie, urologie, neurologie ou neurochirurgie bénéficieront de ces innovations.
Le CHU de Bordeaux vient d’investir plus de 2 millions d’euros dans une salle conventionnelle double camera rayons X de dernière génération et dans une salle avec caméra sur bras robotisé. Ces plateaux high tech complètent la plateforme d’imagerie médicale interventionnelle du groupe hospitalier Pellegrin. Grâce à ces équipements, les traitements lourds et plus invasifs sont remplacés par des thérapies mini-invasives guidées par l’image. Chaque année, un millier de patients suivis en oncologie, orthopédie, urologie, neurologie ou neurochirurgie bénéficieront de ces innovations.

Ces deux équipements permettent de réaliser des images 3D, des scanners per opératoires. A l’aide du bras robot, l’équipe réussit à intervenir sur toutes les zones du corps. Les capteurs sont également plus performants et permettent une imagerie de la vascularisation globale du cerveau ou du rein par exemple (imagerie de perfusion). « Nous traitons désormais de plus en plus ces organes par la voie radiologique, avec des interventions nouvelles et moins invasives » s’enthousiasme le Dr Xavier Barreau.
La radiologie interventionnelle est au cœur du fonctionnement du service d’imagerie
Solidement rivé au sol, le « robot » de 1,8 tonnes dispose d’un long bras articulé au bout duquel est disposé un arceau. Cet arceau est lui-même équipé de la source de rayons X à chacune de ses extrémités. Le patient, allongé sur une table qui peut également se déplacer, est « scanné » à 360°, avec un résultat d’une grande précision. Les images qui s’affichent à l’écran combinent images des vaisseaux et des tissus en temps réel. Le système d’angiographie fournit les images nécessaires à la planification pré-procédurale, au guidage peropératoire et à l’évaluation en temps réel du geste, quel que soit le type de patients.
La fusion des images 2D et 3D permet de visualiser le chemin le plus pertinent pour atteindre la cible un peu comme un automobiliste qui dispose d’un GPS pour savoir où il doit se rendre.  « Nous avons une vision très précise de la cartographie des vaisseaux qui nous permet d’utiliser nos cathéters dans des artères ou des veines de moins d’un millimètre de diamètre » ajoute le Dr Yann Le Bras

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