Août 2016 : consultation à 25€ chez les généralistes, Palmarès du Point et vigilance baignade à Marseille

En ce mois d’août caniculaire tous les écrans étaient tournés vers les jeux Olympiques de RIO où la France s’est distinguée en se classant 7ème sur les 207 nation en lice. Bravo les Bleus ! Avec leurs 42 médailles dont 10 d’or, ils ont réussi à battre le record de Pékin d’un podium. Du coup l’information santé s’est faite discrète. On retiendra tout de même la consultation qui passera à 25 euros chez le généraliste à partir de mai 2017. Autre fait marquant dans l’univers hospitalier : la sortie le 25 août du palmarès des meilleurs établissements publics et privés selon le Point. Et en début de mois, les médias ont largement relayé le message d’alerte des urgentistes de Marseille préoccupés par la recrudescence des noyades accidentelles d’enfants.
En ce mois d’août caniculaire tous les écrans étaient tournés vers les jeux Olympiques de RIO où la France s’est distinguée en se classant 7ème sur les 207 nation en lice. Bravo les Bleus ! Avec leurs 42 médailles dont 10 d’or, ils ont réussi à battre le record de Pékin d’un podium. Du coup l’information santé s’est faite discrète. On retiendra tout de même la consultation qui passera à 25 euros chez le généraliste à partir de mai 2017. Autre fait marquant dans l’univers hospitalier : la sortie le 25 août du palmarès des meilleurs établissements publics et privés selon le Point. Et en début de mois, les médias ont largement relayé le message d’alerte des urgentistes de Marseille préoccupés par la recrudescence des noyades accidentelles d’enfants.

25 euros la consultation chez le généraliste dès le 1er mai 2007

La convention portant le tarif de la consultation médicale de 23 à 25 euros a été ratifiée par trois syndicats médicaux MG France, Le Bloc et la FMF mais pas par le plus important d’entre eux, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).  Il n’empêche, la hausse est actée. Elle prendra effet au mois de mai 2017 mais « ne devrait avoir aucun impact pour les 95% de Français couverts par une complémentaire santé. » précise le Figaro du 25 août. Cette augmentation est la mesure-phare du texte qui régit les honoraires des 115 000 médecins libéraux en France durant les cinq prochaines années.
Le Parisien du 22 août a fait le calcul "Au final, et en année pleine (2019), cet accord ajoute 1,315 Md€ aux 21 Mds€ d’honoraires versés aux médecins chaque année (14 par l’Assurance maladie, 4 par les complémentaires santé et 3 qui restent à la charge des patients)". Le quotidien rappelle que cette même consultation médicale était à 16,80€ en 1996
En dehors de la consultation de référence, d’autres revalorisations sont programmées en fonction des besoins des patients et de la complexité de la situation. L’AFP les a détaillées :
46 à 48 euros en octobre 2017 pour l’avis ponctuel d’un spécialiste à la demande du patient et de son médecin traitant, puis à 50 euros en juin 2018.
28 à 30 euros en juillet 2017 pour des soins réguliers dispensés par un spécialiste à la demande du médecin traitant. 
30 euros chez les généralistes à partir de mai 2017 pour les enfants jusqu’à 6 ans
46 euros pour les actes complexes dépistage de mélanome ou 1ère consultation de contraception et de prévention des MST chez le généraliste et le gynécologue….
60 euros pour les actes très complexes comme la consultation initiale d’information et de mise en place d’une stratégie thérapeutique pour les patients atteints de cancer ou de pathologie neurologique grave. Cette valorisation interviendra également en novembre 2017.
Le texte prévoit également un dispositif de lutte contre les déserts médicaux
50.000 euros seront accordés médecins qui s’installeront dans les zones en tension s’ils s’engagent à y rester au moins trois ans et à exercer en groupe. La mesure prendre effet à partir de janvier 2017,
Le médecin pourra également bénéficier de forfaits spécifiques
Un forfait patientèle unique sera versée pour la prise en charge de personnes atteints d’affection de longue durée (ALD) ou de personnes âgées et pourra atteindre 15.000 euros par médecin et par an.
S’ajoute un forfait structure : une contribution de 4 000 euros au recrutement d’une secrétaire. Cette disposition sera effective en 2019. Plus un forfait d’aide à l’équipement informatique conditionné au respect de certains critères. Compter aussi une incitation à  l’utilisation de certains services comme les téléservices pour prescrire des arrêts de travail.

Palmarès du Point

Jeudi 25 août 2016, le Point publiait la 19ème édition de son palmarès des meilleurs hôpitaux et cliniques de France où il était à-aussi question de podium. Cette année, le CHU de Bordeaux s’est hissé sur la première marche suivi des CHU de Lille et de Toulouse. (plus d’information sur le classement )
L’information a été relayée par la presse professionnelle, brièvement dans la presse nationale et très largement par la presse régionale (40 reprises dans les journaux locaux). Chaque rang gagné ou perdu au tableau d’honneur national des 50 meilleurs hôpitaux publics a été commenté par les éditorialistes. Ils ont également passé au crible la place des établissements dans les classements par spécialités (pas moins de 66 tableaux traitant des différentes prises en charge des cancers, de la chirurgie cardiaque, osseuse, vasculaire, de l’ophtalmologie à l’urologie).
Le jour même les CHU de Bordeaux (1er) et de Dijon Bourgogne (12ème) adressaient un communiqué à la presse expliquant les raisons de leur progression au tableau d’honneur et dans de multiples spécialités.  Lundi 29 août, le CHU de Saint-Etienne commentait à son tour ses bons résultats, 18ème au classement national. 
Le 30 août, dans le Bien Public, le quotidien de la Côte d’Or, le maire de Dijon, François Rebsamen, se réjouissait de l’excellent classement du centre hospitalier universitaire qui contribue "au rayonnement et à l’attractivité de Dijon, l’une des 13 capitales régionales françaises. Dans le domaine de la santé, Dijon est aujourd’hui une ville qui compte".

Baignades : ne jamais lâcher un enfant du regard alertent les médecins urgentistes de Marseille (AP-HM)

Après avoir secouru 16 enfants pour une noyade et constaté le décès de trois d’entre eux, ils ont lancé l’alerte le 2 août appelant les parents à la plus grande vigilance  « Un adulte doit être désigné pour surveiller un enfant et ne pas le lâcher du regard. En 30 secondes, tout peut basculer : le temps de répondre au téléphone, d’aller aux toilettes ou d’acheter une boisson ». En cette période estivale, le message de prévention a été largement repris sur les ondes et sur les supports nationaux et régionaux.
Marie-Georges Fayn  

 

                                                      Relay H, un réseau très hospitalier

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