Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Arrêt cardiaque : Ville, CHU, Fédération, secouristes relèvent le défi

A l'occasion de la Semaine du Coeur du 19 au 27 septembre, la Fédération française de cardiologie et l'institut du Thorax du CHU de Nantes organisent en partenariat avec la Ville de Nantes une conférence grand public gratuite et des ateliers de démonstration et d'initiation aux gestes qui sauvent sur le thème « Arrêt cardiaque : 1 vie = 3 gestes » à la faculté de médecine de Nantes, samedi 26 Septembre 2009. Rares sont les dispositifs aussi complets qui associent mise à disposition du public d'équipements sophistiqués, formation aux premiers secours et messages de prévention.

A l’occasion de la Semaine du Coeur du 19 au 27 septembre, la Fédération française de cardiologie et l’institut du Thorax du CHU de Nantes organisent en partenariat avec la Ville de Nantes une conférence grand public gratuite et des ateliers de démonstration et d’initiation aux gestes qui sauvent sur le thème « Arrêt cardiaque : 1 vie = 3 gestes » à la faculté de médecine de Nantes, samedi 26 Septembre 2009.

Rares sont les dispositifs aussi complets qui associent mise à disposition du public d’équipements sophistiqués, formation aux premiers secours et messages de prévention
D’un côté l’acquisition et l’installation par Nantes de 30 défibrillateurs cardiaques automatiques externes (DAE). dans les principales artères du centre-ville avec pour objectif. Ces équipements ont vocation à être utilisables par tout le monde. Ils permettent au besoin de délivrer un choc électrique pour effectuer la défibrillation. Objectif réduire le nombre des 150 cas de mort subite suite à un arrêt cardiaque enregistrés chaque année à Nantes.

D’où la nécessité de former largement les citadins aux gestes citoyens afin qu’ils sachent dispenser les premiers secours en cas d’arrêt cardiaque. Cette initiative répond ainsi à la demande de 2 français sur 3, très concernés par cette intervention d’urgence. Cette démarche est reprise dans tout l’hexagone grâce à la pugnacité de la Fédération Française de Cardiologie et aux relais de 188 clubs coeur et santé présents sur tout le territoire. A noter que l’initiation aux premiers secours (IPS) est dispensée dans le cadre d’un module de courte durée (environ 2 heures) dispensé gratuitement.

Enfin, les cardiologues exerçant à l’institut du thorax du CHU sensibiliseront le public aux risques cardiovasculaires, à leur prévention mais aussi à la détection des premiers symptômes, aux bons réflexes. Il sera aussi question de la vie après l’arrêt cardiaque et d’apprendre à prévenir les rechutes.

Programme de la conférence et des ateliers

« ARRÊT CARDIAQUE, 1 VIE = 3 GESTES »
Samedi 26 septembre 2009, 14 h 00 – 18 h 00
Faculté de Médecine de Nantes
14 h à 16 h : Conférence – Questions du public dans l’Amphithéâtre 9
16 h à 18 h : Ateliers de démonstrations et d’initiation aux gestes qui sauvent dans le hall 1er étage

Cette manifestation bénéficie également du soutien des urgentistes et sapeurs pompiers : l’- Association Départementale de la Protection Civile de Loire Atlantique, les Secouristes Français de la Croix Blanche, Comité Départemental 44, la – Délégation Départementale 44 Œuvres Hospitalières Françaises de l’Ordre de Malte, le- SAMU 44, l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers de Loire-Atlantique (UDSP 44) et l’Union des Premiers Secours de Loire Atlantique (représentation départementale de l’ANPS Association Nationale des Premiers Secours)

Arrêts cardiaques en France
Chaque année en France, 50 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque. Soit dix fois plus que les accidents de la route. Sans prise en charge immédiate, plus de 95 % des arrêts cardiaques sont fatals. 7 fois sur 10 l’arrêt cardiaque survient devant témoin, mais moins de 20 % de ces témoins pratiquent les gestes de premiers secours.
En France le taux de survie à un arrêt cardiaque est inférieur à 3 %.
Ce taux de survie est 4 à 5 fois plus élevé dans les pays où les lieux publics sont équipés en défibrillateurs automatisés externes et où la population est formée aux gestes qui sauvent.

Victime ou proche, chacun d’entre nous peut être confronté un jour à un arrêt cardiaque. Le cours de notre vie en sera changé, il faut donc connaître les bons réflexes.

Qu’est ce que l’arrêt cardiaque ?
L’arrêt cardiaque ou cardio-respiratoire (aussi appelé mort subite de l’adulte) est dû à un trouble du rythme cardiaque. Le coeur cesse de fonctionner normalement (c’est la fibrillation ventriculaire) : le sang, et donc l’oxygène qu’il transporte, ne circule plus dans le corps, les cellules ne sont plus oxygénées.
Les séquelles neurologiques peuvent alors êtres très graves et irréversibles. Sans prise en charge immédiate, cet accident est mortel en quelques minutes.

Comment le reconnaître ?
La victime tombe. Elle est inconsciente, c’est à dire :
– qu’elle ne réagit pas quand on lui parle ou qu’on la stimule ;
– que sa respiration est inexistante (ou très irrégulière, par soubresauts).

Que faire en cas d’arrêt cardiaque ?
Face à une victime d’arrêt cardiaque, chacun d’entre nous peut agir pour sauver la vie de la victime en pratiquant 3 gestes simples :
– appeler le 18 (Sapeurs Pompiers) ou le 15 (SAMU) ;
– pratiquer un massage cardiaque ;
– défibriller le coeur grâce à un défibrillateur automatisé externe, si un tel appareil est disponible à proximité (le décret du 4 mai 2007 permet à toute personne d’utiliser un défibrillateur automatisé externe, entièrement automatique ou semi-automatique).

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”