Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Arythmies cardiaques : une nouvelle salle pour des traitements innovants

L’hôpital Hôpital Cardio Vasculaire et Pneumologique Louis Pradel du CHU de Lyon est un des premiers établissements européens a être équipé d’une salle de cardiologie interventionnelle de dernière génération. Un plus en termes de sécurité et de performance pour les patients souffrant d’arythmies cardiaques : tachycardie (accélération de la cadence cardiaque) ou bradycardie (ralentissement). La fibrillation auriculaire quant à elle, provoque un rythme irrégulier lent ou rapide. Ces troubles du rythme cardiaque concernent plusieurs millions de personnes, adultes ou enfants.

L’hôpital Hôpital Cardio Vasculaire et Pneumologique Louis Pradel du CHU de Lyon est un des premiers établissements européens a être équipé d’une salle de cardiologie interventionnelle de dernière génération.  Un plus en termes de sécurité et de performance pour les patients souffrant d’arythmies cardiaques : tachycardie (accélération de la cadence cardiaque)  ou bradycardie (ralentissement). La fibrillation auriculaire quant à elle,  provoque un rythme irrégulier lent ou rapide. Ces troubles du rythme cardiaque concernent plusieurs  millions de personnes, adultes ou enfants.
Ces affections entraînent des palpitations, des essoufflements ou des douleurs thoraciques voire des vertiges ou des pertes de connaissance. A l’extrême un accident vasculaire cérébral peut être la première manifestation du trouble du rythme cardiaque.  Ces troubles peuvent être traités par médicaments mais de plus en plus souvent ils sont résolus grâce à la  cardiologie interventionelle.
– le cardiologue introduit  une sonde très fine dans la veine fémorale située à l’aine. Elle est ensuite glissée jusqu’à l’intérieur du cœur. Au bout de la sonde deux types d’outils  peuvent : soit brûler par radiofréquence la zone malade, soit la détruire par le froid (cryoablation).
– Le rythmologue* peut aussi implanter chez les patients des défibrillateurs ou des pacemakers, le plus souvent sous anesthésie locale. 
Comme dans un cockpit d’avion, l’opérateur a face à lui un pavé d’images avec une cartographie en 3D du cœur du patient.
Les interventions, sous anesthésie locale, durent en moyenne 2 à 3 heures.
Les patients retrouvent immédiatement un rythme cardiaque normal pendant l’intervention. Ils restent hospitalisés 2 ou 3 jours et ne souffrent pas de douleurs post chirurgicales.  Les  enfants peuvent en bénéficier mais sous anesthésie générale.
*L’électricien du coeur
La rythmologie est une discipline cardiaque très précise qui demande une formation longue et difficile. Elle s’intéresse aux troubles du rythme cardiaque. Tout comme un moteur de voiture le cœur a un « starter » qui gère l’impulsion électrique. Le courant électrique normal  peut être inhibé par d’autres foyers d’excitation qui s’activent spontanément.
Ce sont ces « orages rythmiques » que le rythmologue étudie et détruit.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”