Assistance médicale à la procréation : « 10 ans et beaucoup d’enfants ».

Opérationnel depuis plusieurs années, le laboratoire d'Assistance Médicale à la Procréation (AMP) du CHU de Limoges est véritablement né le 7 avril 1997. C'est en effet à cette date que la commission nationale de médecine et de biologie de la reproduction et du diagnostic prénatal lui délivrait son agrément pour la poursuite de son activité dans le cadre des nouvelles réglementations alors définies. Depuis 10 ans, le laboratoire d'assistance médicale à la procréation du CHU de Limoges a ainsi effectué plusieurs milliers de fécondations in vitro (FIV) avec un taux de réussite notable.

Opérationnel depuis plusieurs années, le laboratoire d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) du CHU de Limoges est véritablement né le 7 avril 1997. C’est en effet à cette date que la commission nationale de médecine et de biologie de la reproduction et du diagnostic prénatal lui délivrait son agrément pour la poursuite de son activité dans le cadre des nouvelles réglementations alors définies. Depuis 10 ans, le laboratoire d’assistance médicale à la procréation du CHU de Limoges a ainsi effectué plusieurs milliers de fécondations in vitro (FIV) avec un taux de réussite notable.

Seul en Limousin à disposer de l’autorisation pour réaliser des FIV, le laboratoire d’AMP du CHU de Limoges est aussi autorisé à pratiquer des fécondations in vitro avec ICSI (Injection Intra cytoplasmique d’un spermatozoïde) depuis 2002.

Enfin, le laboratoire exerce plusieurs missions d’intérêt régional comme la congélation du sperme et du tissu ovarien avant un traitement altérant la fertilité.

Le centre d’assistance médicale à la procréation composé d’un centre clinique et d’un centre biologique réalise aujourd’hui plus de 500 FIV par an ; c’est 4 fois plus qu’en 1997.

Le taux de grossesse évolutive par ponction enregistré par Limoges sur les différents actes est évidemment une satisfaction
– 22,4% pour les FIV « classiques » (moyenne nationale : 18,0% – source agence française de biomédecine)
– 23,8% pour les FIV avec ICSI (moyenne nationale : 19,7% – source agence française de biomédecine)
– 27,3% avec des embryons décongelés (moyenne nationale : 12,6% – source agence française de biomédecine)

Le centre d’assistance médicale à la procréation est situé depuis le début de l’année sur l’hôpital de la mère et de l’enfant. En déménageant de l’hôpital Dupuytren vers ce nouvel établissement, le laboratoire a triplé de taille et bénéficié d’un nouveau poste pour réaliser les FIV avec ICSI, et d’une nouvelle pièce de congélation à l’azote.

Une équipe pluridisciplinaire accueille tous les patients à même d’avoir recours à une AMP (femmes, hommes, couples) de la phase d’exploration et de bilan, à la mise en oeuvre de la technique d’assistance la plus adaptée pour chacun.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.