Depuis le début de l’été, les professionnels du caisson hyperbare de l’hôpital Pasteur (CHU de Nice) déplorent déjà 13 accidents de plongée. A 80 %, les victimes sont des hommes âgés de 40 à 45 ans. Pour les 2/3, ces accidents ont eu lieu en dehors d’un club d’encadrement. L’année dernière les équipes du CHU avaient enregistré 36 accidents de plongée de mai à octobre 2011, entre Mandelieu et Menton (Alpes-Maritimes).
En plongée, le cap des 40 mètres est un objectif que beaucoup veulent atteindre. Mais cette profondeur est accidentogène et tout dépend du temps resté sous l’eau et de sa température. Le plongeur doit comprendre les effets de la pression et des gaz qu’il respire pour éviter les accidents de plongée et leurs conséquences sur le système nerveux central.
Le rôle du caisson hyperbare Hôpital Pasteur Nice
En cas d’accident, le plongeur est placé dans un caisson hyperbare où la pression est simulée à une plongée profonde. Puis, celle-ci sera diminuée progressivement et les paliers de décompression respectés. Ainsi, l’azote contenu dans l’organisme est éliminé.
Après une séance dans le caisson, 83 % des personnes guérissent ; 14 % gardent des troubles sensitifs mineurs et 3 % connaissent des troubles majeurs en 2011.
On compte près de 350 accidents de décompression par an pour 350.000 plongeurs.