Au CHU, un robot arpente les couloirs

« Betty » roule pour les endoscopes ! Depuis quelques semaines, un curieux engin circule dans les services de l’hôtel-Dieu. Baptisé «Betty», c’est un robot futé qui transporte les endoscopes entre leur centre de traitement et leurs utilisateurs.

« Betty » roule pour les endoscopes ! Depuis quelques semaines, un curieux engin circule dans les services de l’hôtel-Dieu. Baptisé «Betty», c’est un robot futé qui transporte les endoscopes entre leur centre de traitement et leurs utilisateurs.
Après une phase d’essai commencée en octobre 2013, c’est désormais un robot qui transporte les endoscopes vers la réanimation médicale et le 2e étage de l’hôtel-Dieu. À l’aller, « Betty » fournit aux services des endoscopes stériles, au retour elle rapporte les appareils utilisés qui seront stérilisés au 5e étage, dans le centre de traitement des endoscopes (Cetres).
Le robot se déplace tout seul dans les couloirs des services qu’il a déjà reconnus. Sa programmation est simple : l’expéditeur sélectionne parmi les points de livraisons répertoriés celui qui l’intéresse, il remplit l’armoire sécurisée puis envoie le robot vers sa destination. L’itinéraire de ce dernier est suivi par le Cetres via un plan de localisation qui peut être installé dans n’importe quel ordinateur du CHU. Trois ascenseurs permettent au robot de changer de niveau : il lui suffit de s’approcher de la porte pour prendre la main sur l’ascenseur entre ses étages de départ et d’arrivée.
La machine s’arrête et se détourne si elle rencontre un obstacle. Elle peut aussi être immobilisée à l’aide d’un bouton « arrêt d’urgence » si elle gêne le passage. On peut alors la déplacer manuellement, comme un chariot, pour qu’elle retrouve sa trajectoire et reprenne automatiquement sa route après quelques secondes d’analyse.
Un jumeau de Betty arrivera au le bloc opératoire et à la réanimation chirurgicale du PTMC au 2e trimestre 2014.

« Betty » complète le projet engagé avec l’ouverture en mars 2013 du centre de traitement des endoscopes souples thermosensibles, qui gère tous les endoscopes utilisés en hépato-gastro-entérologie, urologie, ORL et anesthésie-réanimation – en consultation ou au bloc opératoire. Le centre répond à plusieurs objectifs : professionnalisation des compétences, équipement de pointe, suivi technique optimisé, suivi microbiologique facilité, traçabilité améliorée, veille technologique permanente et suivi renforcé du parc des endoscopes.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.

Dr Jean-Victor Blanc : « On sort des tabous qui ont trop longtemps englobé les troubles psychiques »

Changer le regard du grand public sur la santé mentale. C’est la mission que s’est donné Jean-Victor Blanc, psychiatre à l’hôpital Saint Antoine à Paris et auteur du livre Pop & Psy. Et pour déstigmatiser et sensibiliser le plus grand nombre aux troubles psychiques, quoi de plus accessible que d’utiliser les films et les séries. Rencontre.