Avis aux plongeurs : les consignes de sécurité du CHRU de Brest

20 plongeurs ont été secourus par le Centre 15 et l’équipe du caisson hyperbare du CHU de Brest en 2011. Des interventions qui auraient pu être évitées dans certains cas. Soucieux de prévenir les vacanciers des dangers d’un sport qui compte 340 000 adeptes, le CHRU Brest rappelle les principales règles de prudence dans un communiqué.

20 plongeurs ont été secourus par le Centre 15 et l’équipe du caisson hyperbare du CHU de Brest en 2011.  Des interventions qui auraient pu être évitées dans certains cas. Soucieux de prévenir les vacanciers des dangers d’un sport qui compte 340 000 adeptes, le CHRU Brest rappelle les principales règles de prudence dans un communiqué.
 
La plongée expose l’organisme a certaines contraintes qu’il ne faut pas négliger comme la pression, l’immersion, le froid, l’effort …. Aussi, pour découvrir les fonds sous-marins en toute sécurité, chaque plongeur doit :
• Pratiquer une activité physique régulière
• Plonger lorsqu’il se sent en forme et en pleine possession de ses moyens
• Ne pas plonger s’il se sent malade ou fiévreux
• Ne pas plonger dans les 8 jours qui suivent un syndrome grippal (fièvre + courbatures)
• Faire une visite médicale annuelle, en signalant tout événement de santé particulier les prises de médicament ; en cas de doute, demander conseil au médecin
• Bien s’hydrater et manger correctement avant la plongée
• Se réhydrater (eau plate) et se protéger du froid après la plongée
• Eviter les efforts, en particulier en fin de plongée et dans les heures qui suivent une plongée
• Vérifier son matériel avant la sortie et suivre les conseils techniques enseignés par les moniteurs
 
En cas d’accident, pour assurer la meilleure prise en charge possible, le CHRU de Brest recommande de :
• Vérifier que ce matériel est en bon état d’usage : la réglementation prévoit qu’il doit y avoir à bord des bateaux de plongée du matériel d’oxygénothérapie
• S’entrainer à la prise en charge d’un accident de plongée : sortie d’eau efficace d’un plongeur en difficulté, mise sous O2, …
• En cas d’accident ou de suspicion d’accident, ne pas hésiter à mettre le plongeur sous O2, le faire boire de l’eau plate si son état le permet et l’évacuer vers l’hôpital en appelant les secours : le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage  (CROSS ) en mer, Canal 16 par la VHF et le centre 15 sur terre. Le CROSS contacte le centre 15 qui organise la médicalisation de l’évacuation et prévient le centre hyperbare.
 
La plongé en  chiffres
A l’origine, la plongée a surtout évolué dans les secteurs industriel et militaire. La plongée sportive a par la suite, créé de très nombreuses vocations. La France compte aujourd’hui plus de 340 000 pratiquants en plongée sous-marine, dont 150 000 licenciés, qui pratiquent leur passion au sein de plus de 2 000 clubs. En 2011 , 3.076 opérations impliquant 6.855 personnes (6.260 en 2010) ont été comptabilisées. Parmi elles, sur les 5.469 secourues ou assistées, 56 sont décédées ou portées disparues (55 en 2010). Source CROSS Méditerranée

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.