« Innovation for the Management of Echinococcosis-2014 – Innovation pour le Management de l’Echinococcose», le symposium international se tiendra les 27, 28 et 29 mars prochains, à Besançon et réunira les équipes de référence mondiale avec près de 20 pays représentés. Un rendez-vous organisé par le laboratoire Chrono-environnement de l’université de Franche-Comté, l’institut de parasitologie de l’université de Berne, le Centre collaborateur OMS pour la prévention et le traitement des échinococcoses et le Centre national de référence échinococcose alvéolaire du CHRU.
Un symposium sous le signe de l’innovation
– dans le management de la maladie, dans tous ses aspects, humains et animaux ;
– dans la forme pluridisciplinaire du symposium, puisqu’interviendront des spécialistes de nombreux domaines, y compris du cancer et d’autres maladies infectieuses ;
-dans la dimension internationale de cette manifestation : l’organisation est franco-suisse, dans le cadre d’un contrat du programme « InterReg IV » et dans le cadre du Groupement de recherche international du CNRS « Santé des écosystèmes et écologie des maladies environnementales ». Toutes les équipes de recherche et les centres de référence en échinococcose au plan international seront présents à Besançon, soit plus de 25 pays des 5 continents représentés (Suisse, Allemagne, Suède, Pays-Bas, Roumanie, Pologne, Espagne, Portugal , Chine, Japon, Iran, Maroc, Tunisie, Maroc, Algérie, Australie, Argentine, Canada…) ;
– dans son ouverture au grand public et aux scolaires, avec la participation de l’association de patients atteints d’échinococcose alvéolaire et l’association pour la santé et la prévention dans les territoires, le jeudi 27 mars de 17h à 19h :« Echinococcose, kezako ? »
Pendant trois jours, les plus grands spécialistes traiteront des innovations relatives à l’échinoccocose : en termes de diagnostic et de suivi des patients, d’épidémiologie et de prévention, et en termes de traitement. Ces rencontres soulèveront des questions essentielles : pourra-t-on un jour arrêter un traitement aujourd’hui administré à vie ? Quelles sont les alternatives aux traitements médicamenteux et à la chirurgie ? Quelle utilisation de la télémédecine ?…
Par ces échanges, il s’agira de renforcer d’avantage encore la collaboration internationale pour une meilleure ‘égalité des soins’ et de définir des attitudes thérapeutiques communes fondées sur des bases scientifiques et exploitant au maximum les innovations récentes.
Besançon : centre « phare » dans le monde pour la recherche sur l’échinococcose en quelques grandes dates :
1932 : thèse de médecine du Dr Tisserand intitulée « L’Echinococcose alvéolaire du foie principalement chez l’homme en France »
1992 : premier symposium international sur l’échinococcose organisé par les équipes franc-comtoises à Arc-et-Senans : les bases des premières recommandations internationales pour le diagnostic et le traitement de la maladie sont posées.
1995 : l’OMS mandate des équipes de recherche et des services hospitaliers francs-comtois comme « Centre Collaborateur OMS pour la Prévention et le Traitement des Echinococcoses Humaines ». Ainsi, le CHRU de Besançon héberge le premier centre mondial spécifiquement dédié à ces maladies.
2012 : le CHRU de Besançon devient Centre National de Référence Echinococcose Alvéolaire, avec 3 missions principales : la surveillance de la maladie en France, l’information aux professionnels de santé et au grand public, et l’expertise biologique.
Grâce aux nombreuses collaborations régionales, nationales et internationales et à l’approche multidisciplinaire, les spécialistes ont fait progresser les connaissances et les pratiques relatives à l’échinococcose dans tous les domaines.
Aussi, Besançon est aujourd’hui considéré comme l’un des centres « phares » dans le monde pour la recherche sur l’échinococcose et la prise en charge des patients atteints par ces maladies. Avec en moyenne 14 nouveaux cas par an en Franche-Comté, notre région est l’une des plus touchées d’Europe.
Ecchinococose définition
L’Echinococcus multilocularis est provoqué par un petit ténia (ver plat appelé echinocoque) avalé par le renard et plus rarement d’autres carnivores (Chien, Chat). La contamination de l’homme se fait accidentellement par contact direct, léchage des mains ou des assiettes par les chiens et chats) ou indirect par contact avec le sol souillé ou consommation de végétaux crus souillés (salade, fraises…) par les œufs avec chien ou chat et éventuellement un renard ou autres canidés).
Chez l’homme, les larves ne sont pas situées dans une formation kystique, elles prolifèrent en envahissant progressivement les tissus adjacents.
Les symptômes sont souvent graves, évoquant un cancer hépatique d’évolution lente.
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* Le colloque se déroulera à la chambre de commerce et d’industrie du Doubs