Pédagogique et thérapeutique, le parcours du Triton serpente au cœur du domaine de l’hôpital Haut-Lévêque. Cet écosystème humide réputé pour sa biodiversité abrite de nombreuses espèces, tritons marbrés, salamandres, rainettes vertes, les libellules ou les mésanges bleues. Sous l’impulsion du CHU de Bordeaux, cette mosaïque de milieux naturels a été aménagée pour les personnes suivies en cardiologie et en endocrinologie-diabétologie. Aujourd’hui, l’espace est ouvert à tous les patients et au grand public, à tous les amoureux de la nature qui désirent découvrir autrement l’hôpital et son cadre de vie.
Un projet multi partenarial
Ce parcours est le fruit d’une co-construction interne avec les professionnels du soin (médecins et équipes soignantes de cardiologie, d’endocrinologie, de diabétologie, d’hépato-gastro-entérologie, de nutrition), des espaces verts et des ateliers techniques, de la direction du groupe hospitalier Sud. Cette initiative est également le résultat d’un partenariat noué avec les acteurs du territoire et plus particulièrement la ville de Pessac pour son expertise technique, l’Université de Bordeaux avec la collaboration d’étudiants pour l’élaboration du plan de gestion et le suivi des espèces, le chantier d’insertion Bati’action pour les travaux paysagers et d’aménagements ou encore l’association Terre d’ADELES qui propose également un parcours pédagogique (en connexion avec celui de l’hôpital).
Le projet a bénéficié du soutien financier de la Fondation LISEA Biodiversité (concessionnaire de la LGV Tours-Bordeaux), du Conseil départemental de la Gironde et de la Ligue contre le cancer Gironde.
Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise
Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.