Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Caen : l’hôpital universitaire de demain

Promouvoir les prises en charge ambulatoires, proposer un hôpital performant et digital, fluidifier les parcours patients et améliorer le confort et l’accueil sont les fondements du futur CHU de Caen, programmé pour 2026. Dans un communiqué, en date du 16 décembre 2016, le CHU de Caen se réjouit de la confirmation officielle par Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, d'une décision prise voici 6 ans par Roselyne Bachelot, alors Ministre de la santé et des sports : le CHU de Caen sera bel et bien reconstruit pour un budget de près de 500 M€. Situé sur le site actuel du CHU en contiguïté avec le Bâtiment Sud qui sera intégré au projet, le futur CHU proposera 1 049 lits et places
Promouvoir les prises en charge ambulatoires, proposer un hôpital performant et digital, fluidifier les parcours patients et améliorer le confort et l’accueil sont les fondements du futur CHU de Caen, programmé pour 2026. Dans un communiqué, en date du 16 décembre 2016, le CHU de Caen se réjouit de la confirmation officielle par Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, d’une décision prise voici 6 ans par Roselyne Bachelot, alors Ministre de la santé et des sports : le CHU de Caen sera bel et bien reconstruit pour un budget de près de 500 M€. Situé sur le site actuel du CHU en contiguïté avec le Bâtiment Sud qui sera intégré au projet, le futur CHU proposera 1 049 lits et places en médecine, chirurgie et obstétrique – MCO contre 1 239 aujourd’hui. Il apportera aux patients de Normandie occidentale une offre de soins moderne dans un confort optimal.
Prochaine étape : 2017 lancement du concours d’architecture
Le nouveau CHU esquissé
Le nouveau CHU s’appuiera sur trois piliers essentiels 
–  un plateau médico-technique moderne regroupant toutes les activités chirurgicales, interventionnelles, endoscopiques et d’imagerie, qui devra pouvoir évoluer dans le temps et intégrer les changements technologiques à venir.
35 salles de bloc (22 salles chirurgicales, 9 salles d’interventionnel et 4 salles d’endoscopie), 26 salles d’imagerie (dont 4 scanners, 4 IRM, 2 gammas, 2 Tep-scan)
Par ailleurs, le CHU exploitera pleinement les 8 salles d’activités chirurgicales actuelles du bâtiment Sud.
–  un secteur urgences et soins critiques performant et regroupé, à proximité immédiate de l’imagerie et du bloc opératoire.
–   un plateau d’ambulatoire (consultations externes et hospitalisations) rassemblé et structuré, en lien direct avec le plateau médico-technique et les explorations fonctionnelles, avec une capacité de 207 places (contre 160 aujourd’hui). 
Le CHU sera numérique
Toutes les informations nécessaires aux professionnels, quelle que soient les fonctions assurées, devront être portées par le système d’information du nouvel établissement.
Le numérique participera également à renforcer le maillage des établissements de santé et de la médecine de ville en ouvrant l’hôpital et en permettant un meilleur échange des informations garantissant l’interactivité et la continuité
hôpital / domicile (téléconsultation, télésurveillance, accès au dossier médical de leurs patients…)
De même, les patients bénéficieront via le numérique de prestations et services tout au long de leur prise en charge (pré-admission du domicile, chambre connectée, signalétique interactive…) 
La vocation d’enseignement et de recherche affirmée
Lieu de formation initiale et continue, le futur CHU intégrera des espaces et des outils dédiés. Ainsi, l’ensemble des salles d’enseignement seront équipées de moyens de télémédecine et de visioconférence. NorSims, le laboratoire de simulation en santé, développé par le CHU et l’Université de Caen Normandie, fera aussi l’objet de surfaces dédiées.
Laboratoire de la médecine de demain, le CHU regroupera l’IRM et le Tep-Scan de Cyceron et le Pôle Biologie des équipes de recherche labellisées sur son plateau technique. Soit au total 2 320 m2  consacrés aux activités de biologie et 1 900 m2 à la recherche clinique (Délégation à la recherche clinique, Centre de Recherche Clinique…)
Un CHU économe : des coûts maîtrisés
Le nouveau CHU est pensé et conçu pour faciliter la maîtrise totale des charges d’exploitation et diminuer les dépenses des fonctions supports. Toute la structure technique de l’immeuble sera conçue pour minimiser et maîtriser les coûts d’exploitation notamment sur le plan des consommations énergétiques. Les choix réalisés en termes de Haute Qualité Environnementale (HQE) et de Building information modeling (BIM) exploitation constitueront des leviers pour y parvenir.
Un pilotage rigoureux et participatif
Le pilotage du Projet choisi par le CHU répond à une double préoccupation : la maîtrise d’un projet collectif ainsi que la préparation des organisations à l’ouverture du nouveau CHU et la garantie de sa cohérence avec les enjeux institutionnels, dans un contexte de poursuite des efforts d’amélioration de la situation financière.
Une méthodologie participative et ouverte à près de 300 professionnels du CHU : médicaux, soignants, techniques et logistiques… a ainsi été initiée, chargée de définir les grands principes d’organisation et de fonctionnement du nouveau
CHU. Le management opérationnel est assuré par une Equipe projet pluri-professionnelle, la régulation est effectuée par un Comité de synthèse et la prise de décision est assurée par la Direction générale et la Présidence de CME.
Le futur CHU en chiffres
1 049 lits et places de MCO (Médecine – Chirurgie – Obstétrique)
(= 797 lits et places reconstruits + 206 lits et places du Bâtiment Sud + 46 lits et places du Centre Universitaire des Maladies Rénales) dont :
207 places en hôpital de Jour
645 lits en hospitalisation complète et hospitalisation de semaine
197 lits de soins critiques.
18 unités d’hospitalisation conventionnelle
5 unités d’hospitalisation de jour
7 unités de soins critiques
Un plateau technique dimensionné à hauteur de (salles reconstruites + salles du Bâtiment Sud):
30 salles d’activité chirurgicale
9 salles d’interventionnel
4 salles d’endoscopie
111 450 m² : Superficie totale
86 000m² : Bâtiment principal : 
20 700m² : Biologie-Logistique-Pharmacie-Chaufferie :
 4 700m² : Administration 
Un coût de reconstruction estimé à hauteur de 502M€ TTC (hors coût de déconstruction de la Tour évalué à 104M TTC)
Un calendrier qui s’échelonne sur 10 ans
16 décembre 2016 : DECISION MINISTERIELLE
2017 : lancement du concours pour choisir un cabinet d’architecture et sélection d’une équipe
2018 – 2020 : Etudes de conception – Plans
2019 – 2025 : Travaux
Une réalisation en deux grandes phases 
1- La construction préalable de la biologie, de la pharmacie, de la logistique et de la chaufferie. Ce phasage en 2 étapes permettra de disposer au plus tôt de plateformes médico-techniques performantes, avec un retour sur investissement participant à l’amélioration de la situation financière de l’établissement
2- Réalisation du bâtiment de soins principal, puis de l’administration dans un 2nd temps
2021 : Livraison des 1ers bâtiments et transfert des plateformes médico-techniques
2026 : Ouverture

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”