Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancer : 1ers patients accueillis au nouvel Institut de cancérologie du Gard

Après deux ans de travaux, l'Institut de cancérologie du Gard, construit sur le site du campus hospitalo-universitaire Carémeau du CHU de Nîmes, a accueilli les premiers patients de radiothérapie et les consultants en oncologie et hématologie du CHU et du centre médical Oncogard. Les malades vont apprécier les délais de prise en charge plus courts, l'accès aux techniques les plus récentes et le parcours de soins qui sera le même, que leur entrée se fasse par le secteur public ou le secteur privé. Le montant total de l'investissement s'élève à 50 M€.

Après deux ans de travaux, l’Institut de cancérologie du Gard, construit sur le site du campus hospitalo-universitaire Carémeau du CHU de Nîmes, a accueilli les premiers patients de radiothérapie et les consultants en oncologie et hématologie du CHU et du centre médical Oncogard. Les malades vont apprécier les délais de prise en charge plus courts, l’accès aux techniques les plus récentes et le parcours de soins qui sera le même, que leur entrée se fasse par le secteur public ou le secteur privé. Le montant total de l’investissement s’élève à 50 M€.
Véritable pôle d’expertise et de référence dans le diagnostic et le traitement des cancers, le nouvel Institut articulera son activité autour des principales disciplines de la cancérologie : oncologie médicale, hématologie, radiothérapie, médecine nucléaire, imagerie médicale, soins de support et reconstitution des cytotoxiques.
Un parc de machines de dernière génération
L’ouverture de l’Institut de cancérologie du Gard permet le rassemblement, sur un même site, d’un plateau technique de dernière génération, aussi bien pour les équipements du privé que du public : cinq accélérateurs de particules en mars 2016 (trois appareils de dernière génération : VARIAN Truebeam© avec consoles TPS et deux VARIAN Clinac©), et deux scanners de simulation PHILIPS Brillance©16 BigBore© et General Electric.

L’institut développera de nouvelles techniques telles que la radiothérapie par modulation d’intensité (IMRT) dynamique (Arcthérapie) et la stéréotaxie en cours de développement, la radiothérapie 4D. Ces techniques ont pour avantage d’offrir un traitement personnalisé de plus haute précision pour certaines pathologies tumorales (pelvis, cervico-facial, neuro oncologie, tumeurs osseuses,…) qui protège les tissus et organes sains, entraînant ainsi moins d’effets secondaires.
Utilisée comme traitement curatif pour plus de la moitié des patients atteints de cancer, la radiothérapie a connu ces dernières années des évolutions technologiques majeures, avec notamment l’apparition de nouvelles techniques de très haute précision, permettant de bien mieux cibler la zone à traiter, tout en préservant les organes sains.
Une fédération hospitalo-universitaire en cancérologie avec l’ICM
Réunissant dans un même bâtiment les acteurs gardois de la prise en charge des cancers, l’Institut permet au CHU de Nîmes de développer l’activité clinique, d’enseignement et de recherche, via une Fédération hospitalo-universitaire de radiothérapie oncologique établie avec l’Institut de cancérologie de Montpellier (ICM).
L’activité de cancérologie du CHU de Nîmes (médecine nucléaire, hématologie clinique, oncologie médicale, chirurgie carcinologique et pneumologie) sera déployée à l’Institut de cancérologie du Gard fin 2015.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”