Cancer : 200 patients traités par radiothérapie avec la plus grande précision possible

Le traitement des tumeurs par radiothérapie est efficace dans la plupart des cancers mais présente un risque d'irradiation des organes sains à proximité de la tumeur provoquant des effets secondaires et des désagréments. Un problème désormais résolu grâce à la nouvelle technique de radiothérapie à modulation d’intensité, plus précise et plus sûre. Le CHRU de Brest est le seul établissement dans l’ouest de la Bretagne à proposer à ses patients cette radiothérapie de pointe qui, à doses égales, améliore les chances de guérison tout en diminuant les séquelles.

Le traitement des tumeurs par radiothérapie est efficace dans la plupart des cancers mais présente un risque d’irradiation des organes sains à proximité de la tumeur provoquant des effets secondaires et des désagréments. Un problème désormais résolu grâce à la nouvelle technique de radiothérapie à modulation d’intensité, plus précise et plus sûre. Le CHRU de Brest est le seul établissement dans l’ouest de la Bretagne à proposer à ses patients cette radiothérapie de pointe qui, à doses égales, améliore les chances de guérison tout en diminuant les séquelles.
En cas de cancer ORL, de la tête ou du cerveau, la radiothérapie qui attaque à la tumeur peut avoir des effets collatéraux et endommager les glandes salivaires à proximité. Pour préserver les organes sains proches de la zone à traiter, une radiothérapie de très haute précision s’impose :  la radiothérapie à modulation d’intensité (IMRT). En janvier 2011, le CHRU lançait le 1er traitement du cancer par IMRT dans l’ouest de la Bretagne. Plus de 200 patients ont déjà pu en bénéficier. Moins d’effets secondaires sans augmenter le risque de récidive, tels sont les principaux avantages de l’IMRT proposée aux patients du CHRU.
Les rayons suivent la tumeur et évitent les organes sains
Dans ce type de traitement, l’intensité de l’irradiation est très précisément contrôlée afin de l’adapter aux caractéristiques de la tumeur. Les rayons sont en plus guidés en permanence par un scanner pour les centrer exactement sur la zone à traiter. Le scanner prend en compte les mouvements des organes (sous l’effet de la respiration par exemple), pour suivre la tumeur et continuer de l’irradier (sans toucher les organes proches), même quand elle bouge.

Cette radiothérapie de haute précision s’avère également efficace pour le traitement des cancers de la prostate. Dans ce cas, la diminution de la dose d’irradiation permettra d’éviter certains effets sur le rectum ou la vessie et diminuera les problèmes digestifs et urinaires.
Les personnels du CHRU de Brest, spécialement formés à cette technique, la proposent désormais à tous les patients pour lesquels l’IMRT s’avère une réponse adaptée et efficace.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.