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Cancer colorectal : jet à haute pression pour limiter les complications endoscopiques

Le cancer-colorectal, second cancer en terme d’incidence, est aujourd’hui traité à un stade précoce par dissection sous-muqueuse endoscopique (DSM). Une intervention qui consiste à enlever la tumeur en une seule pièce, avec une marge de tissu sain latéralement, et en profondeur. Cet acte long expose à des risques de complications parmi lesquels des risques de perforation de la couche musculaire pouvant atteindre 10% et imposant souvent une chirurgie en urgence. Pour limiter les séquelles, le service d’Hépato-Gastro-Entérologie de l’hôpital Edouard Herriot a évalué ces derniers mois une technologie innovante de jet d’eau à haute pression...

Le cancer-colorectal, second cancer en terme d’incidence, est aujourd’hui traité à un stade précoce par dissection sous-muqueuse endoscopique (DSM). Une intervention qui consiste à enlever la tumeur en une seule pièce, avec une marge de tissu sain latéralement, et en profondeur. Cet acte long expose à des risques de complications parmi lesquels des risques de perforation de la couche musculaire pouvant atteindre 10% et imposant souvent une chirurgie en urgence. Pour limiter les séquelles, le service d’Hépato-Gastro-Entérologie de l’hôpital Edouard Herriot a évalué ces derniers mois une technologie innovante de jet d’eau à haute pression, mise au point par la société Nestis, dont l’emploi lors de la DSM facilite la dissection en isolant les attaches fibreuses à sectionner. En séparant bien la muqueuse de la couche musculaire, le chirurgie évite les lésions de la couche musculaire.
L’évaluation de la première cohorte de 18 patients, dans le cadre du projet de recherche Enki-HEH coordonné par le Pr Thierry Ponchon, a révélé une meilleure qualité de dissection par rapport à la technique classique, sans aucune complication. Des essais cliniques multicentriques de grande envergure (menés en collaboration avec Paris et Marseille, puis au niveau Européen) débutent actuellement pour confirmer l’intérêt de la technique, qui est d’ores et déjà proposée à l’hôpital Edouard Herriot, pour traiter les cancers superficiels de l’estomac, du côlon et de l’oesophage.

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