La progastrine est présente dans le sang des personnes atteintes d’un cancer à des taux beaucoup plus élevés que chez les sujets sains, et ce quelle que soit l’origine du cancer. Pour autant, cette protéine peut-elle être considérée comme un nouveau biomarqueur du cancer ? Cette question est au cœur d’une recherche menée par les Hospices Civils de Lyon (HCL).
Partant des résultats d’analyses menées par deux chercheurs Montpelliérains sur plus de 1 200 patients atteints de 11 cancers différents, l’Institut de Cancérologie des Hospices Civils de Lyon a lancé, en collaboration avec la société ECS Progastrin, une large étude prospective intitulée ONCOPRO. Son objectif : évaluer l’utilité d’un nouveau test sanguin pour le diagnostic du cancer et le suivi de l’efficacité des traitements basée sur la progastrine. La progastrine est mesurée au diagnostic et tout au long de la prise en charge des patients (avant et après chaque chimio, après la chirurgie, pendant la surveillance …) et ce sur plusieurs années.
410 patients atteints de 16 cancers différents seront inclus dans l’étude d’ici 2021. Pour ce faire, l’étude a été ouverte dans 16 services de cancérologie des HCL. Cette étude n’impose pas de contrainte particulière au patient « Il n’y a aucun risque pour le patient car on ne modifie d’aucune façon sa prise en charge. Il n’y a pas de rendez-vous supplémentaire non plus puisque la prise de sang est effectuée au moment des visites déjà programmées à l’hôpital, explique le Dr Benoit You, oncologue et coordonnateur de l’étude. En revanche, des tubes de sang fournis sur le long terme peuvent réellement faire avancer la Recherche ! »
Si les résultats de l’étude ONCOPRO-HCL sont concluants, la progastrine deviendra un nouveau biomarqueur tumoral. Cette découverte présentera une avancée majeure en permettant undépistage simple et rapide du cancer à un stade précoce chez les personnes à risque ou dans le suivi de l’efficacité des traitements.
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Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.